Lors d'une conférence de presse qui s'est tenue en marge du salon Top Resa, Olivier de Nicola, président de Fram, a confirmé les mauvaises tendances de l'année 2012.
Il prévoit une baisse de 7% pour la fin de l'année dans les ventes de séjours et admet que "l'hiver n'est toujours pas parti". Pour expliquer ses difficultés, le patron de Fram indique que le phénomène de ventes de dernière minute s'est encore accentué, et "en haute saison, on a vu sur certaines destinations jusqu'à 50% de vertes pour un départ dans le mois". Par ailleurs, il admet que Fram avait parié sur un redémarrage de l'activité en 2012, mais que ce démarrage n'a pas eu lieu". Tout ces éléments ont pénalisé lourdement le TO qui note malgré tout "quelques succès" comme Madère, Malte, la Sardaigne et les Canaries. Ou encore l'Andalousie, Corfou et Rhodes. Et en long courrier : la Thaïlande, le Pérou ou Cuba. Il se félicite de la Tunisie qui a repris des couleurs (+10%) et le Maroc qui est resté stable. Il note aussi quelques déceptions comme Ibiza Majorque et la côte espagnole. Et reconnaît que Fram doit "réfléchir sur l'évolution de son offre". Mais Olivier de Nicola veut se montrer serein : "On sait où l'on va !", c'est-à-dire que le TO va maintenant se recentrer sur ses forces et alléger son offre d'ici 2015. Pour éviter toute surcapacité cet hiver, il a déjà réduit ses sièges de 35 à 40%. Il affirme aussi son intention de "reprendre des risques aériens". Enfin, il n'en dira pas plus sur la difficile situation de Fram qui connaît actuellement son premier plan social avec la suppression de près de 70 emplois en France (il sera en discussion ce jeudi avec les membres de CE). Ce plan est censé permettre un retour à l'équilibre en 2013 du groupe qui a accusé en 2011 une perte nette de 23,48 millions d'euros. "C'est une situation douloureuse pour une entreprise qui n'a jamais connu cela", a-t-il indiqué. Et "c'est aussi douloureux pour moi qui n'ai jamais connu cela !".
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