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Production

Asia poursuit son tour de France à Marseille...

Une 5e étape organisée à l'hôtel Sofitel-Vieux-Port.
Une région Paca essentielle pour le chiffre d'affaires.
"Un important plan de communication sur la Thaïlande”.
Après Lille et avant Toulouse, le workshop “Tour de France” organisé par Asia effectuait sa cinquième étape, jeudi 17 novembre, à Marseille.
Comme dans les autres villes, le tour-opérateur s’est présenté dans les salons du Sofitel Vieux Port accompagné de ses 16 partenaires, offices de tourisme, compagnies aériennes et chaînes hôtelières. Parmi eux étaient présents les offices du Sri Lanka, des îles Fidji ou de la Nouvelle-Calédonie, les compagnies Vietnam Airlines, Cathay Pacific et Japan Airlines ou encore la chaîne hôtelière Oberoi.
Pas mal de monde autour des tables, à vrai dire, les invitations lancées aux agents de voyages provençaux ne sont pas restées lettres mortes. L’occasion bien sûr pour l’équipe d’Asia et son délégué commercial Sud-Est, Frank Oukil, de vanter les mérites des brochures hiver et de s’expliquer sur les spécificités et les enjeux du marché provençal. “Nous avons voulu ce carrefour pour mettre à l’honneur les deux continents. Nous avons en particulier un important plan de communication sur la Thaïlande car nous voulons redonner aux agents de voyages un réflexe sur ce pays”, explique Frank Oukil. Ainsi, Asia propose une plaquette spéciale Thaïlande du Sud et mise sur “un nouveau segment, les 35-50 ans recherchant à la fois le confort et un côté aventure”, traduit en brochure par un concept : les circuits buissonniers. Des produits en mesure d’intéresser la clientèle provençale ? “La région Paca est l’une des plus fortes en termes de chiffre d'affaires pour Asia. Le marché s’est bien diversifié et les Bouches-du-Rhône font désormais partie des dix meilleurs départements français. Nous sommes dans le même giron que Nice”, témoigne Frank Oukil. L’étape phocéenne semblait donc s’imposer.
… et séduit à Cagnes-sur-Mer près de 150 agents de voyages venus de toute la Côte d’Azur
“La région Paca fournit 15 % du chiffre d’affaires d’Asia, elle constitue donc un réservoir de clientèle important. Les Alpes-Maritimes y figurent en tête pour une clientèle à haut pouvoir d’achat”, précise Alain Dapon-Pigatto, directeur commercial d’Asia. Un retour aux sources pour ce professionnel qui a longtemps représenté Asia à Nice avant de “monter” à Paris. Etaient présentes les compagnies aériennes parmi lesquelles Emirates, qui assure trois vols hebdomadaires entre Nice et Dubaï, ainsi que Cathay Pacific, Vietnam Airlines, Qantas, Austrian Airlines et Jal. Les offices de tourisme du Japon, de Nouvelle-Calédonie, d’Australie, des Fidji, du sultanat d’Oman, du Sri Lanka et de Hongkong ont pu actualiser les connaissances des agences de voyages, au même titre que les chaînes hôtelières comme Accor. Le workshop n’a pas pu faire l’impasse sur la situation en Asie, toujours marquée par l’inquiétude autour de la grippe aviaire et par les conséquences des catastrophes naturelles, notamment le terrible tsunami qui laisse encore des plaies ouvertes. Mais les agences de voyages semblent faire leur choix. Elles se sont particulièrement intéressées aux destinations qui montent comme l’Australie, mais aussi le sultanat d’Oman et les îles Fidji. « Normal, elles font une apparition au workshop cette année”, précise Alain Dapon Pigatto. Destination prisée et chère au cœur des Français, le Vietnam. “Nous proposons un vol quotidien entre Paris et ce pays”, rappelle Michel Marsallon, délégué commercial de Vietnam Airlines. Un pays qui entend capitaliser son image auprès des TO français comme l’illustre le premier salon international du tourisme qui s’est tenu en octobre à Ho Chi Minh Ville. De nouveaux sites touristiques ont été mis en avant auprès des agences de voyages azuréennes, comme les îles du Sud et les hauts plateaux du Centre, qui complètent les incontournables Sapa, baie d’Halong, Hanoï ou Huet… Seul regret des agences, la difficulté pour les Azuréens de se rendre en Asie sans une remontée sur Paris, à l’exception d’Emirates dont le vol vers Dubaï est plus rapide. Pour la direction de l’aéroport de Nice, le trafic vers l’Asie, qui transite par les hubs, serait de nature à alimenter une seconde ligne vers cette destination comme vient de le faire Delta pour les Etats-Unis, avec Atlanta en mai 2006, après New York au départ de Nice.

Auteur

  • La Rédaction
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