Le site du TO permet l'émission de vouchers hôtel.Une rémunération incitative pourrait être mise en place.Objectif : 30 % des ventes via le Net d'ici à un an.La nouvelle version du site Internet professionnel de Boomerang (www.boomerang-voyages.com) est en ligne depuis mercredi.
Principale innovation ? La possibilité pour les agences d'utiliser un outil de packaging dynamique. Pour le moment, les agents de voyages clients de Boomerang (il faut qu'ils soient en compte auprès du TO) peuvent combiner de l'hôtellerie (environ 45 000 hôtels dans le monde), les tarifs TO et publiés d'une cinquantaine de compagnies et la gamme de tarifs TO et services du loueur de voitures Avis. Enfin, chez Boomerang on explique attendre avec impatience la prochaine version de Ravel, le moteur de recherche Internet de la SNCF, qui devrait intégrer des fonctionnalités TO. Notez qu'à l'heure actuelle, le portail n'offre pas la possibilité de réserver des vols secs. Ce sera peut-être le cas un peu plus tard. La grande force du système est, selon la direction de Boomerang et de Travelocity Europe, sa maison mère depuis le 18 mars dernier, de donner la possibilité d'émettre quasiment immédiatement les vouchers après la réservation (la réception des billets d'avion se fait par mail pour les e-tickets et par courrier pour les souches). Pour le moment, les agences doivent disposer d'un mot de passe et d'un identifiant pour pouvoir utiliser le site, bientôt il en sera donné un à chaque agent des points de vente, ce qui devrait permettre d'affiner les statistiques. La première version du site est utilisée régulièrement par quelque 500 agences (même si chez Boomerang on explique avoir 1 800 inscrites). Pour pousser à l'utilisation du système, Boomerang réfléchit actuellement à la mise en place d'une rémunération plus intéressante pour les agences l'utilisant. Aujourd'hui, les réservations Internet représentent 10 % du volume d'affaires global de l'entreprise. Demain, ou plutôt d'ici un an, si les objectifs sont atteints, il devrait atteindre 30 %. Une chose est certaine, le lancement d'une version grand public du site n'entre absolument pas, si on en croit ses dirigeants, dans les plans de Boomerang.
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