Boomerang veut marcher dans les pas de Go Voyages

Outre un habillage plus "fun", les hôtels présentés par le moteur de recherche, qu'il s'agisse d'hôtellerie "sèche" ou de packaging avion + hôtel, figurent désormais avec les mêmes pictogrammes que dans la brochure papier du tour-opérateur. Bien sûr, le contenu du site est plus riche que le catalogue. A partir du 1er novembre prochain, les agences - rappelons qu'il s'agit d'un site B2B auquel on ne peut accéder que via un mot de passe et un identifiant - pourront associer des prestations complémentaires de loisir. C'est, explique-t-on chez Boomerang, "une façon d'aider les agences à proposer de la valeur ajoutée à leurs clients". D'ici à la fin de l'année, on pourra y trouver des produits "bien-être" et en 2005, le train devrait y faire son apparition, car "c'est très difficile de proposer du package dynamique sans offre train, sur la destination France". Le 1er novembre également, le TO filiale du groupe Sabre (via Travelocity) va se lancer dans une politique de développement de microsites en marque blanche, un peu sur le modèle de Go Voyages. Le produit sera commercialisé à partir de 800 E par an. Avec 200 à 300 agences clientes en 2005, les objectifs sont dans un premier temps modestes.
Parallèlement à sa stratégie de distribution B2B, Travelocity s'apprête à lancer une offensive vers le grand public français. Comme l'explique Jan Oetsen, DG de Travelocity France, "l'idée est de montrer qu'Internet et agences traditionnelles peuvent coexister". Le 1er novembre 2004, Travelocity va donc lancer une nouvelle marque sur le marché français. Si on n'en connaît pas encore le nom, on sait déjà que le réseau physique de Boomerang deviendra éponyme.