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Production

Cap Australie/Bali 2018 by Australie Tours, épisode 6 : "On est tous les gardiens de la terre"

Le parc national de Kakadu et son voisin Nitmiluk ont enchanté notre week-end  qui s’est conclu par un retour à Darwin. Aujourd’hui lundi, dernier jour en Australie avant de rejoindre Bali dans la nuit.

 
Récapitulatif du week-end. Le Parc National de Kakadu n’en finit pas de nous séduire. A Cooinda, dans la plaine inondable de la rivière South Alligator, la croisière Yellow Water Cruises avait un goût de paradis… comme ces oiseaux qui trouvent ici leur Eden. Juste avant le lever du jour, nous avions embarqué sur ce bateau à fond plat glissant en silence dans cette vaste réserve protégée aux contours invisibles. Au gouvernail, Trévor, aborigène revendiqué livrait d’emblée un message : « on est tous les gardiens de la terre. Il faut en prendre soin, car l’énergie et la vie viennent delà ». L’homme sait quand parler, quand se taire. Pointant ici un cormoran, des chevaux sauvages, un Martin pêcheur, un Milan siffleur, ou bien un oiseau fléchette aussi vieux qu’un dinosaure. La richesse inouïe de la faune reflète la richesse du milieu naturel entre des mangroves plantées de palétuviers et des pandanus, un arbre extraordinaire monté sur trépied ! ou une eau miroir recouverte de nénuphars et fleurs de lotus. Pour l’occasion, Aurélie a sorti son superbe appareil photo avec un zoom à faire pâlir d’envie la journaliste du Quotidien du Tourisme… Elle immortalise un vol de canards siffleurs et d’oies-pies, scène rarissime selon notre guide Caterina.
Pas de doute, le groupe est chanceux. C’est toujours sur fond de ciel bleu que se visite Ubirr Rock : un site riche de peintures rupestres de plus de 10 000 ans, alignant une « vrai menu de restaurant » sous l’abri- sous-roche : raie, barramundi, wallaby, gros lézard…Mais aussi l’homme au fusil, un chasseur de buffle, une réalisation plus récente, forcément. Ubirr c’est aussi un paysage à dévorer. Plaine inondée, plateau surélevé, hautes falaises, gros blocs de pierres : depuis le point le plus haut,  la vue est à 360 degrés.
Autre curiosité remarquable : cette fois, non loin de Katherine la deuxième ville du Top End, dans le parc national de Nitmiluk, antre des communautés aborigènes Jawoyns. La croisière au départ de l’embarcadère Nitmiluk Boat Jetty ouvre la voie aux gorges Katherine, une enfilée de 13 canyons enserrés entre de hautes falaises de grès rouge. Parfois, il faut descendre du bateau, marcher plusieurs centaines de mètres et remonter dans une embarcation pour poursuivre. Le paysage est follement varié, avec des plages de sable blanc, des dessins rupestres,  des arbres qui sortent des falaises…Pour notre guide, cet axe serait uniquement alimenté par les eaux de pluie, et non pas par des rivières. On la croit.
En pleine nature, les hébergements sont dans la lignée. Des éco-camps, où le luxe se glisse dans la simplicité d’un bungalow, pour être au plus près des étoiles. Au Nitmiluk Chalets, Sébastien, notre néo-chauffeur, nous apprend à reconnaître la Croix du Sud parmi les constellations. Le ciel brille de mille feux.
 
Dimanche en fin d’après-midi, nous voilà de retour à Darwin. Notre guide Caterina nous a fortement incité à nous rendre au célèbre marché de Mindij Beach qui se tient en bordure de la mer, deux fois par semaine, le jeudi et le dimanche de 16 à 21 h d’avril à octobre. Beaucoup d’étals, près de 200, dont pas mal d’artisanat local, des musiciens, des claqueurs de fouets,…  On fait ses emplettes… chapeaux de Crocodile Dundee, boomerangs…A 18h30 on est tous alignés sur la plage pour admirer le coucher du soleil.
Vibe Hôtel Darwin Waterfront abritera nos rêves. 121 chambres, un personnel au petit soin, et un excellent restaurant : les piscines à vagues sont au pied du 4 étoiles… Norbert ne résistera pas à la tentation d’un bain de minuit, carrément dans la mer de Timor. Les crocodiles devaient dormir.
Situé sur les rives de Timor, à mi-chemin entre le tropique du capricorne et l’équateur, Darwin, la capitale du Territoire du Nord  n’attire pas à priori. Après une journée de visite, Priscilla fait  son mea culpa « finalement la ville ne manque pas de charme ». Le charme, il ne faut pas chercher dans de vieilles pierres. Non. La ville au plan quadrillé, a vécu deux traumatismes. Le 19 février 1942,  les japonais larguaient leurs bombes, détruisant une grande partie de la ville. Et le 25 décembre 1974, le cyclone Tracy provoqua la destruction de 70% des bâtiments. Des musées et sites remarquables remontent le fil : Charles Darwin National Park, et Australian Aviation Heritage  Centre.
Un autre musée vaut le détour : le Museum & Art Gallery of Northern Territory.
Ou bien le Crocosaurus, Cove, un parc animalier dédié aux reptiles aquatiques, et aux crocodiles que l’on peut approcher au plus près, enfermé dans une bulle en verre plongeant dans le bassin.
Mais plus que tout, Darwin est une ville qui séduit par son ambiance, nourrie par 50 nationalités différentes. Sa situation en balcon sur la mer, ses promenades remarquables, ses jardins et parcs toujours aménagés pour la détente. C’est tout un art de vivre qui incite à lâcher prise. Comme le disait notre guide : « Ici on éprouve une grande liberté, les gens ne vous jugent pas ».
Ce soir on sort les mouchoirs, bye-bye l’Australie, le Territoire du Nord si authentique
Notre vol sur Jetstar, filiale de Qantas Airways, décolle à 23h10 pour atterrir à Denpasar (Bali) à 00h25. Durée du vol, à peine  2h45.
 
 
 
Cap Australie

Auteur

  • Brigitte Ducasse
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