Bali (Indonésie) : près de cinquante kilomètres séparent Ubud, au centre de l’île, et Candidasa sur la côte Sud -Est. C’est peu, mais long sur une route étroite où les conducteurs de scooters et motos font souvent preuve d’intrépidité. Monté sur ressorts, le groupe invité par Australie Tours se montre toujours aussi enthousiaste.
Dans notre bus l’ambiance est toujours très animée et les appareils photos des portables sont en surchauffe pour immortaliser des scènes de la vie ordinaire : collégiens en uniforme à l’entrée de leur école ; femmes étalant sur de grandes bâches le riz tout juste récolté ; offrandes déposées avec grâce sur les petits temples familiaux...
Le trajet réserve des haltes non programmées, à l’instar de la visite de Batik Popiler qui offre l’expérience du « batik indonésien » inscrit depuis 2009 au patrimoine de l’Unesco. Il s’agit d’une technique d’impression et de teinture de tissus née à Java. Dans la boutique, les artisans sont à l’œuvre et proposent même d’apposer sur nos vêtements de petits dessins à la cire chaude. On se laisse tenter.
A Klungkung, le programme reprend son cours avec la visite de Kerta Gosa, le palais de Justice qui a résisté à la destruction par les Hollandais en 1908 du palais Semarapura dans lequel il s’intègre. Trônant sur un bassin ornemental peuplé de carpes, le pavillon dévoile de superbes plafonds peints au 18e siècle. A deux pas, le marché local se savoure par tous les bouts. On repart les bras chargés de produits à manger. Notre tour leader Hervé Papin n’hésitant pas à nous faire découvrir des fruits inconnus : fruit du dragon , salak…Un régal !
La dernière étape avant le repas aurait pu nous couper l’appétit. Le temple de Goa Lawah garde l’entrée d’une grotte peuplée de dizaines de milliers de chauves-souris. Très actives, même de jour, les chiroptères ne sentent pas rose, volent bruyamment, et avalent goulument des pythons réfugiés dans les rochers. Il se dit que la grotte se poursuit sur vingt kilomètres jusqu’au volcan Agung. On n’a pu vérifier !
Mais ce que l’on a découvert, ce sont les plages volcaniques de sable noir ; A Candidasa, c’est la règle. Depuis la terrasse du restaurant Le-Zat et de son hôtel mitoyen Ashyana, la vue est superbe sur la plage, et au loin sur de gros blocs de pierres semblant flotter sur une eau turquoise.
Tout à côté, l’hôtel à l’architecture balinaise Puri Bagus Candidasa dresse ses 48 bungalows haut de gamme un jardin luxuriant. Une belle adresse dont on appréciera, et les massages, extras, et la cuisine traditionnelle. A notre table, accompagné de son directeur commercial, le loquace et souriant directeur, Krisna Putra nous apprend que les français sont nombreux dans son établissement, pour des mariages notamment.
Demain, vendredi, surprise ! La belle équipe retournera à école…