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Production

Cap Australie : Blue Mountains, l’échappée verte

Un grand classique, aujourd’hui, avec l’excursion dans ce massif montagneux près de Sydney.
L’excursion, vivifiante, clôt avec bonheur un eductour réussi où chacun a donné du sien et mieux apprécié ce pays aux facettes si variées.La seconde nuit à Sydney, au Radisson Blu, bel hôtel sur O’Connell Street, près de Circular Quay (point de départ des ferries), s’est bien passée. Sauf pour Priscilia, la pauvre, qui n’a dormi que d’un œil… Ceux qui ont du sommeil en retard se rattrapent. Le confortable minibus mis à disposition pour rejoindre les Blue Mountains, à 1h30 de route de Sydney, a des vertus soporifiques et chacun prolonge sa nuit sans demander son compte. A part Marie-Claire, l’œil toujours aux aguets ! Si tout le monde s’endort, ce n’est pas la faute d’André Lagadec, l’excellent guide d’origine bretonne installé en Australie depuis 43 ans. Intéressant, à l’écoute, il nous en apprend autant sur le massif des Blue Mountains que sur la vie dans le pays. On a ainsi confirmation d’un modèle économique qui donne en Australie sa chance à chacun sans trop se soucier des cursus.
Les Blue Moutains sont le poumon… vert de Sydney. Ce massif de 1 000 mètres d’altitude maximale tient sa réputation colorée de l’air bleuté dansant au loin, matin et soir, sur les crêtes. Ceux qui sont originaires des Vosges comprendront (la ligne bleue des Vosges…).
Après la sieste matinale, le groupe se retrouve dans la forêt d’eucalyptus à boire un café au Blue Mountains Botanic Gardens. L’air est frais, un petit vent fait frissonner et stimule en même temps. Brigitte, très souriante depuis sa rencontre hier avec Andrew (je la taquine gentiment) enlace un eucalyptus pour en capter la force.
L’étape suivante s’appelle Pulpit Rock, un lookout (point de vue) à 280° sur Govett Gorge et Grose Valley Escarpment. Des bords de falaise ocre-gris, le bruit du vent le long des versants, un fond de vallée tapissé de forêts et le cri du Bell Bird qui remonte en écho… Le site est prodigieux. Il en va ainsi dans les Blue Mountains, succession de panoramas et de chemins de randonnée à travers l’immensité verte. Nous découvrons Cahills Lookout, Three Sisters (trois rochers dressés les uns à côté des autres, site phare des Blue Mountains) et Jamison Lookout, objet d’une mini balade au dessus d’une falaise et cascade. Juste avant le déjeuner à Leura, agréable village-rue avec quelques boutiques old fashion, le groupe assiste à un spectacle aborigène. Touristique, certes, mais au moins l’occasion d’approcher a minima cette culture mystérieuse qui représente l’histoire originelle du pays. Invitées à monter sur scène, Marion et Tiphaine jouent remarquablement l’autruche – on n’a pas dit pintades… - et les hommes, journaliste inclus, se tapent la honte de l’eductour en tentant de mimer un kangourou égrillard. Sorti de là perturbé, Laurent se rattrape en soufflant comme un buffle dans un dideridjoo (désolé pour l’orthographe), avec un talent certain. Mais à plus de 300 dollars le bois percé, ça fait cher le son aborigène.
En retrouvant Sydney, il fait nuit. André Lagadec fait un crochet par le site olympique (JO d’été de 2000) et nous dinons ensemble, pour une dernière fois (snif) dans un excellent restaurant de poissons, sur Darling Harbour. Le festival Vivid et ses animations sur l’eau bât son plein et Marion apprécie plus que tout « ce son et lumière sur la Loire », dit-elle. Voilà à quoi mènent les excès de chardonnay et de pinot gris australien... D’ailleurs, ce soir, aux pubs près de l’Opéra multicolorisé, puis au Casino, la dégustation de breuvages bat son plein. Marion et Marie-Claire sont déchaînées, Stéphane relâche la pression du voyage et de sa gestion – impeccable ! -, Emmanuelle s’amuse comme à son habitude, Tiphaine… n’en parlons même pas, Benjamin tente une négociation impossible avec le bodyguard d’un pub et même l’adorable Emeline, d’une sobriété qui confine au sacerdoce, se lance dans la danse. En eductour, tout est décidément possible !
Demain, journée libre dans Sydney avant le vol retour du soir. Les cartes bleues vont chauffer.

Auteur

  • Philippe Bourget
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