Après Mooloolaba, Cap Australie 2017 met le cap sur la rainforest et les montagnes de la Sunshine Coast. Une journée au grand air qui mêle les paysages grandioses aux hébergements raffinés. Un avant-goût d’éden vert.
« Fabrice de Nice » nous accueille le matin à Mooloolaba pour un petit-déjeuner-terrasse. C’est le temps nécessaire au manager local de la chaine Mantra (deuxième groupe hôtelier d’Australie, d’origine niçoise, pour donner au groupe quelques infos sur la côte sud du Queensland. Fabrice Gros nous apprend que la Gold Coast, au sud de Brisbane, est un peu comme le Las Vegas australien (hôtels maxis et casinos), que l’archipel des Whitesunday, plus au nord, constitue le cœur de la Grande Barrière de corail. Quant à la Sunshine Coast, définitivement plus familiale, elle se situe entre les deux.
En ce dimanche passé dans la région des Glass House Mountains, trois sites sont au menu : l’Australia Zoo ; une balade forestière dans la Mary Crancross Scenic Reserve ; la visite du Maleny Botanic Gardens & Bird World. Au premier, un parc privé réputé, Emilie, Florence, Marie-Laure et les autres n’ont d’yeux que pour les adorables koalas et kangourous, au poil doux comme des peluches. Au second, le rainforest walk cache, sous les arbres géants, de mignons petits wallabies. Au troisième, coup de cœur ! Depuis neuf ans, le fondateur de ce parc a sculpté la nature comme un jardin d’éden, cocktail de plantes et de fleurs posées face aux pitons volcaniques des Glass House Mountains. Un décor de rêve et une invitation au silence…
Cette région intérieure, à moins d’une heure du Pacifique, prend les couleurs du monde. Certains y voient le Pays basque (c’est vert), d’autres l’Irlande (c’est très vert), la Normandie (il y a des vaches), un esprit bayou (c’est humide) ou africain du sud (avec de grands paysages). On vous rassure, cela ressemble aussi à l’Australie !
Des collines herbeuses ou boisées à l’infini, des fermes et des domaines viticoles avec vues plein océan - comme Flame Hill Vineyard, où nous déjeunons organic sous le chant des criquets. Voilà complétée la carte postale de la région.
La journée est aussi un vrai eductour – il faut joindre l’utile à l’agréable. Au programme, la visite de lodges disséminés dans les collines verdoyantes. Le groupe se pose dans trois d’entre eux. Au Glass House Ecolodge, Pascale dort dans une ancienne église, Leila et Sophie dans un wagon. Original et très bien tenu. Au Narrows Escape Rainforest Retreat, six cottages perdus dans la forêt attendent une autre partie de l’équipe. C’est le plus « écolo » des trois. Au Spicers Tamarind Retreat, l’un des établissements du groupe Spicers à la tête de huit properties top niveau en Australie, des villas de luxe et un spa accueillent Elodie, Emilie, Claire et l’auteur de ces lignes. On a vu journaliste plus mal entouré…
Il y a aussi un restaurant, où l’on se retrouve pour dîner. Pas une vulgaire petite ferme-auberge de campagne, non non. Le Tamarind concocte une gastronomie de haute volée (une étoile Michelin, tout de même !) qui vaut les applaudissements de l’équipe à la brigade de cuisine.
A ce niveau de prestations, chacun est en droit d’exiger la qualité. Elle est indiscutablement au rendez-vous, avec ce sens du service efficace et décontracté qui est la marque de fabrique, le plus souvent, de l’accueil anglo-saxon.