Ne laissant rien au hasard, le Club Med a convenu de céder Jet tours à Thomas Cook non sans s'assurer auparavant d'un plan spécifique pour dynamiser encore plus ses ventes dans ce réseau."Ce partenariat renforcé ne changera rien avec les autres réseaux de distribution" assure pourtant Henri Giscard d'Estaing, PDG du Club Med, qui ne croit pas au boycott de ses produits par les agences Afat, CWL, Tourcom ou Selectour.
Au global, Thomas Cook compris, les réseaux (environ 700 agences) réalisent aujourd'hui 12 à 14% des ventes indirectes du Club Med. "Une vraie performance" se félicite le PDG, "compte tenu du fait que nous étions à zéro il y a quatre ans". Estimant ce maillage à maturité, celui-ci n'a pas l'intention d'étendre plus ce périmètre. Et pour cause, le Club Med qui a récemment mis en ligne dans 20 pays, un site d'achat en 8 langues, attend beaucoup de ses ventes directes sur Internet. Considérant cet outil comme "un atout concurrentiel majeur pour un spécialiste mondial", la direction du Club confirme son objectif de réaliser 220 millions d'euros de ventes via Internet en 2008 (tous marchés confondus). Canal stratégique de recrutement, l'outil Internet ouvre en plus au Club Med, de nouvelles perspectives sur des marchés émergents tels que l'Inde, la Chine, la Russie et l'Afrique du Sud.
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