La Compagnie des Alpes a publié mardi un bénéfice net semestriel en progression de 7% à 58,3 millions d'euros, malgré un léger tassement de la rentabilité de ses domaines skiables lié à un effet calendaire.
Le groupe qui est à la tête de 11 domaines skiables (dont Tignes, Val d'Isère, Les Arcs, les Deux Alpes, etc.) et 13 destinations de loisirs (Parc Astérix, Grévin, Walibi, Futuroscope, etc.) avait déjà fait état en avril d'un chiffre d'affaires de 460,1 millions d'euros (+3,7%) sur le premier semestre de son exercice 2016/17. Entre début octobre et fin mars, la Compagnie des Alpes a enregistré un résultat net part du groupe de 58,3 millions d'euros contre 54,5 millions un an plus tôt. Cette hausse s'explique par "la bonne performance opérationnelle du semestre", ainsi que par la réduction de l'endettement net et la baisse de la charge d'impôt, détaille la compagnie dans un communiqué.
Les domaines skiables, de loin la principale activité, voient leur excédent brut opérationnel (EBO) reculer de 0,7% à 185,9 millions d'euros. "Ce métier subit un décalage calendaire qui se corrigera sur le troisième trimestre", a souligné le groupe. Le week-end de Pâques était positionné en mars l'an dernier, mais était sur le mois d'avril cette année. Le début de saison difficile avec un manque de neige ainsi que des dates de fêtes défavorables (Noël et Nouvel An un dimanche) ont aussi pesé.
Cependant l'EBO des activités de loisir s'améliore de 14,4%, même s'il reste négatif (-15,1 millions d'euros). "C'est un bon premier semestre qui démontre à nouveau le bien fondé de notre stratégie", a commenté le PDG, Dominique Marcel. "Le groupe est solidement ancré sur deux métiers performants, les domaines skiables et les destinations de loisirs qui se rapprochent, année après année, des objectifs que nous nous étions fixés", a-t-il ajouté.
Sur l'ensemble de l'exercice, la Compagnie des Alpes envisage une progression de 3,5% de l'activité des domaines skiables et confirme pour ce métier "une marge d'EBO légèrement supérieure à l'objectif" initial, qui était de 35%. Pour les destinations de loisirs, l'entreprise prévoit un deuxième semestre "en croissance par rapport à la même période de l'exercice précédent".