Depuis lundi, Cit France a cessé toute activité

Depuis, le TO est sous l'autorité d'un liquidateur qui sera entre autres chargé d'offrir à la reprise, jusqu'au 20 décembre prochain, le tour-opérateur et ses 11 points de vente. Aux commandes de la filiale française depuis 16 mois maintenant, Maurice Benzaquen, le DG, n'a rien pu faire, dépendant trop de la maison mère. Inquiet et circonspect quant à la possibilité d'une continuation,il explique "avoir tenu le temps qu'il pouvait". "L'argent promis par Cit Spa n'est jamais arrivé. Aussi, pour protéger les salariés en les faisant profiter dans les temps du fonds de garantie des salaires, l'administrateur a préféré arrêter les frais." Peu au fait des formalités et des échéances dans une telle situation, Maurice Benzaquen se préoccupe aujourd'hui des dossiers en cours. Ceux qui sont réservés par ses propres agences, mais aussi ceux d'autres TO souscripteurs.
Quid des clients ayant réservé un week-end en amoureux à Venise ou ailleurs ? "Par précaution, en juillet dernier, nous avions préservé une somme d'argent sur un compte particulier destiné aux fournisseurs et aux clients, justement", indique le DG, qui leur propose donc deux solutions. Un, partir comme prévu en leur assurant que les prestations ont bel et bien été payées avant leur arrivée. Deux, annuler et les rembourser. Cit Evasion, qui a cessé toute activité au début de la semaine, tient à s'assurer que nul ne sera lésé. Pourtant, certains transporteurs, TO et hôteliers autrefois partenaires du spécialiste paieront les pots cassés, car le plan de remboursement initialement prévu pour honorer leurs créances (12 ME) n'est plus d'actualité. Lundi prochain, la direction de Cit Evasion réunira ses 83 employés afin d'annoncer leur licenciement. Sympa, le cadeau de Noël.