Une centaine de Français, frustrés de l'annulation du marathon de New York en raison de la tempête Sandy, envisage de demander réparation devant la justice américaine au maire de la ville Michael Bloomberg et à l'organisateur de l'épreuve, ING. "On ne peut pas nous opposer le cas de force majeure", explique à l'AFP leur avocate.
Confirmant une information du Parisien, elle ne remet pas en cause l'annulation en soi mais les délais dans lesquels elle a été décidée par les Américains. "On a été pris au piège", explique-t-elle. Au préjudice financier, entre 2.000 et 3.000 euros payés aux agences plus les frais sur place, s'ajoute un préjudice moral : cela fait des mois qu'on s'entraîne". A cause de l'ouragan Sandy, le maire de New York, Michael Bloomberg, s'était résolu à annuler l'épreuve moins de deux jours avant sa tenue et alors que les 47.000 concurrents, dont quelque 2.000 Français, étaient arrivés dans la ville ou en route. Les plaignants estiment que comme la tempête Sandy était passée cinq jours plus tôt, le 29 octobre, la municipalité aurait du réagir plus tôt. Ils envisagent de se joindre à une "class action" qui serait intentée aux Etats-Unis.
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