Dix agents de voyages à la découverte de l'Ouest américain avec Vacaces Transat : LA Unconfidential !

Première étape : Los Angeles. Le commandant de bord d'Air France avait pourtant posé l'A 380 du vol AF 066 légèrement en avance sur l'horaire prévu. Mais le groupe s'est vite rendu compte que pour mériter LA, il fallait d'abord commencer par s'armer de patience. Entre la récupération des bagages, le passage de l'immigration, et celui, positivement interminable, de la douane, ce sont facilement deux heures qui se sont écoulées. Mais ce n'est pas grave puisque, et c'est bien connu, quand on a envie d'aimer, on ne compte pas. De toute façon, nos participants vont vite se rendre compte que cette ville aux dimensions tentaculaires et dépourvue d'un seul et unique centre n'a pas été conçue pour l'être humain, mais pour son extension américaine : la voiture. Or, le corolaire d'une ville conçue pour l'automobile dont la circulation est aujourd'hui plus que saturée, est que si on sait quand on part, on ne sait jamais quand on arrive (les habitants de LA passent en moyenne 3h17 par jour dans leur voiture rien qu'entre leurs domiciles et leurs lieux de travail). Qu'importe, rien de tout cela ne peu entamer la bonne humeur de nos participants (vu le ratio hommes/femmes, je crois qu'à partir de maintenant je vais dire participantes), même pas une première nuit forcément perturbée par le "décalage horreur". Leur première vraie journée californienne sera donc consacrée à la découverte de la cité des anges. Et toujours à cause du trafic, elle commencera tôt, vers 7h. De Los Angeles downtown a l'incontournable et très cinématographique Hollywood boulevard, en passant par Beverly Hills, ses stars, ses chirurgiens plastiques et ses avocats, la première partie de la journée aura été très star et paillettes. Mais LA, ce n'est pas seulement un temple de l'entertainment et la futilité. Contrairement aux idées reçues, la culture y a aussi sa place. Cap donc sur le Getty center, sur les contreforts des montagnes de Santa Monica. Imaginé par l'architecte Richard Meier, le lieu vaut le détour, et pour lui même, et pour les splendides collections qu'il abrite, avec de nombreuses toiles de maîtresse de toutes les époques. Après cette parenthèse culturelle d'un calme réparateur, retour à l'effervescence et au "trafic jam" du ruban autoroutier en direction de Santa Monica, terminus de la mythique route 66, et de son immense plage. Histoire de se rappeler que Los Angeles est aussi une ville de bord de mer. Un bon bol d'air iodé et ensoleillé autour de cabines de sauveteurs que n'aurait pas renié Pamela Anderson dans sa période maillot rouge (c'est à Santa Monica qu'Alerte à Malibu a été tourné), et déjà le bus repart sur Pacific Avenue en direction de Venice Beach et son ambiance franchement hippie, entre greens doctors prescripteurs de médecines disons bio, skaters, danseurs et artistes en tout genre. Il est maintenant plus de 18h. La journée, plus que bien remplie, aura permis de découvrir quelques-uns des aspects incontournables de Los Angeles. Pas tous, bien sûr, mais une bonne partie tout de même. Dans le bus qui les ramène à l'hôtel au rythme d'un trafic évidement très dense, nos neo angelinos, comme on appelle les habitants du coin s'éteignent peu à peu. Demain la grande ville ce céder sa place à une ambiance beaucoup plus...western.