Terres d'Aventure Egypte
Avec la fusion TUI France Transat France, un nouvel ensemble qui, sur le papier, doit représenter 1,2 million de clients, 1,1 milliard de CA et 21% de parts de marché, les 70 dirigeants de Manor présents (sur 74) au congrès à Biarritz ce week-end ont souhaité aborder avec les quelques TO présents l'épineuse question de la concentration dans le tourisme.Pascal de Izaguirre, président de TUI France, a voulu relativiser. Pour lui la menace ne vient pas de la fusion de TUI et Transat qui ne représentent "que 21% de parts de marché des TO du Seto" mais plutôt des "Google et autres qui sont nos ennemis".
Il ne veut pas opposer artificiellement les TO aux agences de voyages : "nous, les TO nous avons besoin de vous, comme vous, les agences de voyages, avez besoin de nous. Si nous sommes marginalisés, nous n'existerons plus, mais vous, vous n'aurez plus rien à vendre !".
Il rappelle en outre que pour cet hiver le canal de distribution "le plus dynamique est le réseau tiers qui est en très forte augmentation". Même la rémunération ne devrait pas poser de problème puisqu'il n'a "encore entendu aucun réseau tiers se plaindre des taux de commissions accordés par TUI".
De toute façon, "on ne pourra pas développer la marque TUI sans s'appuyer sur le réseau d'agences de voyages" dit encore celui qui se déclare partisan de relations entre partenaires "plutôt apaisées"…
A propos de la consolidation, il estime que le secteur du tourisme va vers une consolidation inéluctable. "Il y a eu Fram et Promovacances et il y a aura d'autres" a-t-il dit. Il a rappelé qu'en France, "l'industrie du tour-operating est très peu consolidée par rapport aux autres secteurs". Il ne voit donc pas pourquoi elle échapperait à ce mouvement de concentration.