Le bout du tunnel n'est peut-être plus si loin pour Disney.
La société a annoncé mercredi être parvenue à un protocole d'accord pour restructurer ses finances (la dette s'élevait au mois de mars 2004 à 2,4 milliards d'euros) et vouloir mettre en place de nouvelles attractions. L'accord, signé par Euro Disney, The Walt Disney Company (la maison mère américaine), la Caisse des dépôts et consignations et le comité de pilotage des autres prêteurs, est destiné à mettre fin à l'incapacité de la société d'assurer le remboursement de sa dette et doit être approuvé par tous les créanciers avant le 31 juillet. "Le protocole d'accord comprend les éléments essentiels qui permettront à Disneyland Resort Paris de poursuivre sa stratégie de croissance à long terme, y compris le financement de nouveaux actifs", a déclaré le PDG d'Euro Disney, André Lacroix. Un porte-parole a refusé de donner des éléments chiffrés ou des détails sur le contenu du protocole avant sa ratification, qualifiant le dossier de "complet et complexe". Il n'a pas dit non plus s'il y aurait augmentation de capital. Le protocole, a-t-il dit, "représente une étape importante et bien sûr positive". Lorsque l'accord sera finalisé, "Euro Disney va étudier de nouvelles attractions, aussi bien pour le premier parc Disneyland que le nouveau parc Disney Studios, ainsi que d'autres possibilités en dehors de ces deux parcs". "Cela correspond à la stratégie d'innovation produits du PDG André Lacroix et de son équipe", a précisé le porte-parole. "Le but du protocole est double, a-t-il ajouté, résoudre le problème financier à court terme et pouvoir investir dans le futur pour le développement des parcs."
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