Exotismes se veut actif en temps de crise

L'épidémie du chikungunya a en effet détourné nombre de touristes de la Réunion, mais également, dans une moindre mesure, des autres îles de l'océan Indien. Exotismes a fait les comptes pour le premier trimestre écoulé. Et contrairement à ce qui était redouté, le voyagiste parvient à limiter la casse, grâce notamment aux Antilles "qui compensent la baisse sur l'océan Indien", selon le TO. Mieux, Exotismes parvient à afficher une croissance de "plus de 10% sur ses ventes". Il faudra toutefois refaire le bilan à la fin de l'année en terme de résultat net. Celui-ci était l'an dernier de 1,3 million d'euros, en croissance de 22%. Cette année, les dossiers manquants durant le premier trimestre, particulièrement aux Seychelles et à Maurice qui sont souvent rémunérateurs, pourraient peser sur les résultats financiers du groupe. Mais celui-ci refuse cette éventualité et annonce que "le rythme des prises de réservation est quasiment revenu à la normale" pour les trois principales îles de l'océan Indien.
La marque ne reste d'ailleurs pas inactive pour gommer le plus vite possible les effets désastreux du chikungunya. Elle va ainsi participer à la relance de la Réunion avec l'organisation de quatre éductours "d'ici à la fin novembre de plusieurs actions dans les régions françaises", comme celle qui aura lieu le 21 juin 2006, "Nuit blanche à Saint-Tropez", montée cette année en collaboration avec l'office du tourisme des Seychelles. Parallèlement, Exotismes va engager des actions de communication à "destination des clients pour soutenir la relance". Ces actions sont organisées dans le cadre de la traditionnelle opération "Poker de l'été" et se bornent surtout à faire une annonce prix. L'île Maurice est proposée à partir de 699 euros pour 7 jours/ 5 nuits jusqu'au 21 juin, les Seychelles à partir de 859 euros jusqu'au 13 juillet et la Réunion à partir de 589 euros jusqu'au 16 juin.