Fram s'est placé sous la protection du tribunal de commerce de Toulouse "afin de poursuivre dans les meilleures conditions, l'examen de solutions permettant d'assurer la pérennité de l'entreprise".
Une première audience est fixée vendredi 30 octobre.La direction de Fram l'a annoncé jeudi après-midi : le groupe a sollicité auprès du tribunal de commerce de Toulouse l'ouverture d'une procédure collective technique qui "devrait permettre à la fois de la continuité de l'activité de l'entreprise mais également d'en faciliter sa reprise dans des délais succincts". Un "administrateur judiciaire serait alors nommé dont la mission consisterait à assister le groupe dans son projet de cession, permettant d'assurer la poursuite de l'activité, la sauvegarde de la très grande majorité des emplois ainsi que la préservation des intérêts des clients, des fournisseurs et des différents acteurs de la profession". Un conditionnel de rigueur. Si Fram "demeure confiant dans l'arrivée prochaine d'une issue favorable", grâce à l'intérêt porté par Karavel, c'est bien au tribunal de commerce de Toulouse. Selon Le Monde, "au lieu d’ouvrir une période d’observation de plusieurs mois, comme c’est généralement le cas pour les groupes de cette taille, le tribunal a de fortes chances, cette fois-ci, d’opter pour un calendrier très serré. L’objectif est de pouvoir attribuer la reprise de Fram à un nouvel actionnaire dans un délai maximum de dix jours, en utilisant une procédure créée tout récemment, le "prepack cession".
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