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Production

Fusion Transat-TUI: du rififi entre les syndicats

Les syndicats de Transat et ceux de TUI ne sont pas d'accord sur la suite du Projet One.
Les uns veulent qu'on "laisse partir les salariés qui le souhaitent". Les autres veulent un respect de la régularité de la procédure."On est tous contre les plans de licenciements!" Stéphanie Dayan, élue (CFDT) du comité d'entreprise (CE) de Transat France, est très claire sur le sujet. D'ailleurs, rappelle-t-elle, "aucun syndicat n'a donné un avis favorable au projet One, que ce soit en CCE (comité central d'entreprise) ou en CE".
 
Néanmoins, l'éventualité d'un recours auprès du tribunal administratif envisagée par la CGT ne fait pas l'unanimité. Les syndicats de Transat, Usapie et CFDT, sont résolument contre. Même chose pour les autres instances représentatives, comité d'établissement et CHSCT (comité hygiène, sécurité et conditions de travail).

Les salariés de Vacances Transat veulent tourner la page


"87% des dossiers de volontariat soumis à la commission de suivi jeudi 13 juillet émanent de salariés de Transat!" précise Stéphanie Dayan. "Il y a des gens qui ont une offre d'emploi dans le Sud, par exemple. Cela implique déménagement, inscription des enfants à l'école, etc. On ne peut pas leur dire dans 5 mois qu'il faut revenir." 
 
"Chez Transat, on est tous solidaires sur ce sujet" précise Erika Kraichette, secrétaire (Usapie) du CE de Transat France. Car une saisine du tribunal administratif "n'est pas suspensive". "Pour les salariés de Transat, c'est la double peine" considère Stéphanie Dayan.
 
Déjà, "le rachat par TUI a commencé à vider l'entreprise Transat, les effectifs sont en très forte baisse". Ensuite "pour ceux qui ont enfin trouvé une solution via un projet professionnel, une formation ou même un autre emploi, on ne peut pas avoir un syndicat qui les empêche de partir. Les salariés se sentent pris en otages. C'est trop important pour les gens de Transat maintenant de tourner la page et de rebondir, d'avancer" explique Stéphanie Dayan.

Pourquoi le tribunal administratif ?


Pour Lazare Razkallah, secrétaire (CGT) du CCE, ce type de situation est "du ressort de la direction qui a engagé un PDV, ce sera à elle de trouver des solutions".  S'il veut engager un recours -"au nom du CE, au cas où la majorité* ne s'obtient pas en CCE"- , c'est notamment à cause des "modifications opérées par la direction de TUI France". Lesquelles ?
 
Au titre du Livre1, le déménagement à Asnières de la DSI et au titre du Livre2, les "dénonciations de certains baux d'agences de voyages Look". "Cela veut dire que le responsable d'une agence Look Voyages devant fusionner avec une agence TUI qui aura eu un mauvais assessment [évaluation, NDLR] ne pourra pas y retourner et deviendra conseiller de vente". "C'est contraire à ce qui nous avait été dit" assure-t-il.
 
Pour les représentants de Transat, la Direccte n'ayant "émis aucune réserve dans le rendu de son homologation du Projet One, il n'y a plus d'arguments à opposer. Ce sont les salariés de Transat les plus concernés, ils veulent partir, qu'on les laisse partir!"
 
*Force ouvrière, deuxième syndicat de TUI en termes de représentativité "ne s'est pas encore exprimé officiellement sur le sujet" nous précise Lazare Razkallah.
TUI

Auteur

  • Myriam Abergel
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