Réuni en session extraordinaire, le comité "transport" du Ceto vient de définir le cadre du dossier qui l'oppose aujourd'hui à Air France.
Celui-ci doit encore être validé en comité exécutif jeudi prochain.Dommages collatéraux de la grève des PNC d'Air France, les TO attendent de la compagnie qu'elle assume ses responsabilités en leur remboursant tout ou partie des prestations terrestres non consommées par leurs clients restés en France. "Je veux croire en un partenaire qui, dans l'éthique des affaires, assume ses responsabilités jusqu'au bout" indique Jean-Paul Chantraine, PDG d'Asia, qui doit rembourser aux clients victimes de la grève, entre 60.000 et 80.000 euros. "Je crois en la bonne foi d'Air France. Pas question de leur faire un procès d'intention tant que les négociations ne sont pas faites" ajoute Jean-François Rial, PDG de Voyageurs du Monde, visiblement agacé par l'excitation des uns et des autres autour de ce dossier, alors qu'Air France n'a toujours pas fait connaître sa position quant au remboursement des prestations terrestres. Lui emboîtant le pas, René-Marc Chikli, président du Ceto, évoque la constitution d'un "dossier solide, sérieux et réaliste" qui sera présenté en temps voulu à la compagnie. "Donner un chiffre n'est pas concevable aujourd'hui dans la mesure où les TO négocient toujours avec leurs fournisseurs pour limiter les frais" explique-t-il. Ajoutant que chaque dossier est étudié afin de ne "facturer" à Air France que les montants réellement payés par les TO au final. "Je veux croire en un arrangement à l'amiable" conclut René-Marc Chikli, assurant "que le client ne sera ni l'otage des TO, ni celui d'Air France" et qu'il doit être rembourser au plus vite.
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