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Production

Hausse du prix du baril : les TO dans l'embarras

De plus en plus de compagnies aériennes imposent des surcharges tarifaires.
Les TO obligés d'absorber ces hausses pour les départs à moins de 30 jours.
Au-delà, les forfaits peuvent augmenter avec risque d'annulation sans frais.
Alors que le prix du baril ne cesse de flamber depuis le début de l'année avec un coup d'accélérateur fin avril pour dépasser les 40 dollars la semaine dernière, les compagnies aériennes, dont le kérosène représente entre 10 et 20 % de leurs coûts, introduisent les unes après les autres dans leur prix de transport une "surcharge fuel".
Après American Airlines sur les vols intérieurs, Qantas ($15 par segment pour les vols internationaux, $6 pour les vols intérieurs), British Airways (3,4 E à l'international et 3,7 E sur le réseau intérieur), le mouvement a un effet boule de neige. Sri Lankan Airlines annonçait jeudi à la profession une surcharge tarifaire de 5 euros par aller simple à partir du 20 mai. Dans la foulée, Spanair, SN Brussels Airlines et Aigle Azur s'y sont mises, tandis qu'Emirates indiquait vendredi qu'elle pourrait instaurer une surcharge de 10 euros par aller simple. Cette nouvelle donne n'est pas sans conséquence pour les tour-opérateurs. Selon la loi de 92, ils ne peuvent pas répercuter cette surcharge tarifaire dans le prix de leur forfait pour tout départ avant 30 jours. En revanche, au-delà, ils peuvent réajuster le tarif initial avec le risque de voir le client refuser cette proposition et annuler sans frais. "On va essayer de négocier pour que les clients déjà inscrits ne soient pas pénalisés", indique Thierry Girard, directeur des Transports chez Asia. Si la négociation est possible pour les départs dans les 30 jours, cela semble plus difficile pour les départs au-delà de cette période. En cas d'échec sur ce dernier point, la question d'absorber ou d'appliquer la surcharge tarifaire aux clients se posera. Dans pareil cas dans le passé, certains TO comme Kuoni n'ont pas réajusté leurs prix lorsque la surcharge tarifaire était minime. "Pour un package à 3 000 euros il est difficile de demander 15 euros supplémentaires", explique Floréal Gavalda, directeur du tour operating chez Kuoni. Il n'empêche. Si économiquement les TO ne peuvent pas le supporter, ils seront obligés d'appliquer la hausse de prix. Mais cela a un coût. "Récupérer 10 euros m'en coûte autant", souligne Thierry Girard. D'autant qu'à un mois et demi des vacances d'été, le nombre d'inscrits est déjà important. Quant à ceux qui n'ont pas réservé, une hausse tarifaire n'est jamais bonne pour les encourager à s'inscrire.

Auteur

  • La Rédaction
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