Déjà existant mais balbutiant, le site Internet d'Austral Lagons va devenir un axe de vente important pour le TO, aussi bien via les agences de voyages qu'en direct.Pour le moment, les ventes via le site B to B ne pèsent que deux millions d'euros, à comparer avec son chiffre d'affaires prévisionnel de 60 millions d'euros en 2008 contre 50 millions l'an dernier.
Mais dès l'an prochain, Austral Lagons a l'ambition de doubler ce chiffre à 4 millions. Pour atteindre cet objectif, il compte sur la nouvelle versions de son site, prévue pour juin, qui permettra de vendre des packages complets, produits inédits pour le TO, des suggestions de circuits ou produits semi-assemblés, ainsi que des vrais packages dynamiques. "Toute notre offre sera sur le web, sauf les excursions et certaines croisières", prévient Hélion de Villeneuve, DG d'Austral Lagons. "Les réservations et les cotations auront lieu en temps réel", promet-il. Le TO travaille sur la nouvelle version depuis deux ans et connaît actuellement une phase test en interne. "Il y a encore des bugs, notamment sur l'actualisation de la banque de données", admet-il. Aussi, reste-t-il prudent sur la mise en service en juin. En revanche, le DG en est sûr : "Six mois après le lancement en B to B, nous lancerons une version B to C". Mais il rajoute : "notre stratégie est toujours orientée vers les agences de voyages", canal privilégié pour le sur-mesure, grâce à sa réservation "qui à la connaissance et la rapidité de réponse". Celle-ci, ainsi que toute l'équipe devra déménager - une cinquième fois en sept ans - au siège de Jet tours à Ivry. Pas un problème pour un TO qui est déjà au-delà de ses objectifs avec une croissance de ses ventes de 27 % sur l'hiver (novembre à avril), Cette bonne santé vient notamment des Seychelles (+46 %) qui pourraient devenir sur l'année la première destination du TO devant la Polynésie. Cette destination outre-mer flanche (+ 9 %), concurrencée par l'Océan Indien avec Maurice à + 30 % et Les Maldives à +55 %
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