Jet tours prévoit un plan de vols de plus de 40.000 sièges, soit 35% de plus que l’hiver dernier. Les quatre axes vedette de Jet tours cet hiver sont les Canaries, l’Afrique (Sénégal et Cap-Vert), les Caraïbes et l’océan Indien. Le TO entend faire la différence par la créativité de son offre club.
L’hiver 2017-18 de Jet tours a « démarré sur les chapeaux de roue » a annoncé Nicolas Delord, PDG de Thomas Cook France, le 14 septembre. Les tendances de ventes sont « très bonnes », « en croissance partout » indique-t-il. « Les Français consomment à nouveau » et « nous avons fait un gros travail sur l’offre, le service et la technologie » explique le PDG.
En conséquence, les ambitions sont fortes cet hiver. Avec des clubs qui « poussent la croissance », le TO en propose 20 cet hiver: 16 clubs Jet tours et 4 clubs Jumbo. En nouveautés, trois clubs dont deux ex-Lookéa en Afrique, le Royal Baobab au Sénégal et le Royal Boa Vista au Cap-Vert. Le TO s’est aussi doté d’un second club à Cuba, le Laguna Azul à Varadero, un produit rénové il y a deux ans par la chaîne Iberostar.
Un tiers de capacité aérienne supplémentaire
Le plan de vol de « plus de 40.000 sièges » représente une augmentation de capacité de 65% par rapport à l’an dernier. Avec pour premier axe, les Canaries (Ténériffe) où le TO propose 2 clubs Jumbo et 3 clubs jet tours.
Suit l’Afrique –le Sénégal avec Air France et le Cap-Vert en charter avec Travel Services- sur laquelle Jet tours place beaucoup d’espoir. Les adresses sont belles et connues sur le marché français. Le TO prévoit en outre un gros éductour à Boa Vista début novembre.
Viennent ensuite les Caraïbes (1 club Jumbo et 1 club Jet tours à Cuba et en Rép. Dom.), l’océan Indien (1 club jet tours à Maurice et 1 aux Maldives avec le nouveau vol Air France) ainsi que la Thaïlande (1 club Jet tours à Phuket) « en plein boom ».
Un début de saison ralenti aux Caraïbes
Si l’ouragan Irma n’a pas touché toutes les îles de la région, toutes les destinations sont pénalisées actuellement reconnaît Jean-Emmanuel Chometon, directeur de la production. « Les agences de voyages doivent être rassurées, déclare-t-il. En République dominicaine, les dégâts sur les plages sont déjà nettoyés. A Cuba, les aéroports de La Havane et Varadero sont rouverts. Seul Cayo Coco est encore fermé, mais il doit rouvrir le 15 novembre. »
« Le club Jumbo Cayo Coco accueille les clients à partir de mi-décembre, d’ici là ce sera remis en état », assure Stéphan Roeina, directeur des clubs. Et de préciser que « les autorités cubaines ont fait preuve d’une grande rapidité d’intervention, les structures touristiques à Cuba étant toujours développées en co-entreprise avec un organisme d’Etat ».
Maghreb et neige à la rescousse
Si les ventes sont frileuses sur la Caraïbe, Tunisie et Maroc reviennent en force après une très bonne saison estivale, le TO ayant enregistré « 15.000 pax en Tunisie cet été » a vu aussi « une accélération » sur le Maroc.
Côté neige, Jet tours propose un club en France à Arc 1800 –« nous n’avons pas trouvé la seconde adresse que nous voulions » déplore Nicolas Delord- et ses deux clubs en Laponie sur une période étendue, l’un sur un mois et l’autre sur 5 semaines. « L’Olos près de Kittila est un vrai club en all inclusive avec cinq activités comprises (traîneau à chiens, ferme des rennes, safari moto-neige…) », rappelle Stéphan Roiena.
Un produit club retravaillé
« On fait du vrai club avec des équipes et du contenu » déclare Stéphan Roiena. L’ancien directeur de l’animation du Club Med déroule tout ce qui compose le Club Jet tours (et Jumbo). D’abord les sites « très beaux, d’exception » dans lesquels Jet tours prend « un minimum de 50% de l’inventaire, le plus souvent autour de 80% avec une centaine de chambres ». Ensuite, la restauration: les hôteliers sont « liés par le cahier des charges et Jet tours fait venir des consultants afin de faire progresser la prestation ».
C’est aussi l’animation avec « 10 à 12 animateurs Jet tours par club -les Jet Girls et les Jet Boys- renforcés par du personnel de l’animation hôtelière formés par nous et intégrés à l’équipe ». L’accueil des enfants est assuré sur « 5 tranches d’âge de 3 à 17 ans », et même des clubs pour bébés (3 actuellement, davantage sont prévus).
Sur les sports, les soirées, les événements, le mot d’ordre est « innovation« . Chaque année, le Labclub se réunit pour trouver des idées pour l’année suivante. « Il y a deux ans, on a lancé la Fête des couleurs. L’an dernier c’était la Journée des générations pendant laquelle parents et enfants se retrouvent pour faire ensemble des activités » détaille Stéphan Roiena. « On se met dans une logique de prêt-à-porter avec la sortie d’une nouvelle collection. »