On ne le dit qu'à demi mots, mais la crise affecte bel et bien les prises de réservations des TO depuis plusieurs semaines.
Et Jet tours, même adossé à Thomas Cook, n'y échappe pas.Pour pallier ce contexte économique morose, Jet tours nouvelle génération a un plan en deux phases. Un, anticiper les ventes en ouvrant les réservations été dès la semaine prochaine. Deux, revoir sa politique tarifaire. Le TO n'avait plus vraiment le choix, car à trop monter en gamme, il avait fini par sortir du marché et perdre la confiance d'une partie des distributeurs. Pour Anne Bouferguène, DG du TO chez Thomas Cook, "suivant la stratégie demandée par notre précédent actionnaire (Club Med), qui ne nous offrait pas vraiment un adossement industriel, Jet tours n'a plus pris de risque. Et sans prise de risque, notamment dans l'aérien, il devient compliqué pour un TO d'avoir de bons prix. Jet tours en a souffert". Pour corriger le tir, elle s'appuie déjà sur la force de frappe de Thomas Cook et annonce un nouveau positionnement tarifaire pour Jet tours qui sera effectif dès l'été prochain. "Nous avons baissé nos prix d'environ 10 à 15% selon les destinations" confirme la directrice. Fort de tarifs plus raisonnables et de stocks renforcés, avec notamment 350.000 sièges à risques pour l'été 2009, Jet tours est en ordre de marche pour reprendre des parts de marché. A condition évidemment de réussir le virage entrepris depuis septembre et qui implique l'adhésion des ex salariés de Jet tours au nouveau schéma d'entreprise. Attachés à la maison Jet tours depuis 40 ans, certains ont préféré ne pas continuer l'aventure au sein du groupe Thomas Cook France. Combien ? La direction n'a pas souhaité communiquer sur le sujet.
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