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Production

La Cit en redressement judiciaire pour 2 mois

La nouvelle n'a pas surpris les réseaux d'agences.
Ils ont pris en charge les règlements non honorés.
Et se serviront avant de régler leur dû au voyagiste.
Lorsqu'elle tombe début août, la nouvelle ne surprend personne.
"Nous connaissions la situation fragile du TO et nous avions pris nos dispositions pour limiter les dégâts", explique Richard Vainopoulos, président de Tourcom. Placée depuis le 10 août en redressement judiciaire pour une durée de 2 mois par le tribunal de commerce de Paris, la filiale française de la Compagnie italienne de tourisme s'était déclarée quelques jours plus tôt en cessation de paiement. Les conséquences sont immédiates sur les clients qui n'ont eu sur place d'autre choix que de régler une seconde fois les prestations hôtelières déjà payées à leurs agences de voyages. Injoignable par téléphone, le nouveau DG adjoint, Maurice Benzaquen, déclarait il y a peu à nos confrères du Figaro : "Tous les voyages vendus et non effectués seront remboursés dans les meilleurs délais." Loin de douter de sa parole mais malheureusement rompus à ce genre de déconvenue, les patrons de réseaux avaient pris les devants et avisé leurs agences. Ce fut le cas notamment chez Tourcom qui ne s'en est pas trop mal sorti grâce à sa centrale de paiement. "Nous devions une certaine somme à la Cit en règlement de forfaits vendus. Bloquée pour l'instant, celle-ci a servi à prendre en charge les frais d'annulation de dossiers de certains clients ainsi que la différence de prix en cas de report chez d'autres fournisseurs." Mêmes mesures d'urgence chez l'Afat qui avait également anticipé le pire. Président d'Afat Tourisme et Affaires, Bernard Garcia souligne avoir été alerté par des agences "ennuyées" par la Cit pour prestations non honorées sur place. "Afin de léser le moins possible les agences et leurs clients, nous avons remboursé à leur retour les clients qui avaient dû repayer leurs nuitées et leur avons offert 100 euros pour le désagrément. Pour ceux qui, sur place, n'en avaient pas les moyens nous avons pris contact avec les hôteliers et réglé directement." Naturellement, l'Afat ne manquera pas d'imputer ces sommes imprévues aux 200 000 euros qu'il doit encore régler à la Cit.

Auteur

  • La Rédaction
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