Madeleine de Grandmaison, présidente du Comité martiniquais du tourisme, se veut optimiste, alors que Fram va se désengager de l'île en renonçant à son Framissima.
L'optimisme est pourtant fondé. Les actions de reconquête de l'organisation touristique unique de l'île (résultat d'une fusion entre l'Office départemental du tourisme martiniquais, ODTM et l'Agence régionale du développement touristique de Martinique, ARDTM) commencent en effet à prendre forme : lancement d'une campagne publicitaire, retour d'une liaison aérienne avec les États-Unis par American Eagle, charte qualité, promotion par la publication de brochures thématiques, etc. L'élue se réjouit du retour du Club Med avec le Boucanier, rénové quatre tridents. De plus, le groupe Pauli vient de lancer une production spécifique sur les DOM, faisant la part belle à la petite résidence locative. Pourtant, Fram jette une ombre au tableau. Le TO parmi les plus fidèles partenaires du tourisme martiniquais devrait renoncer dès novembre à son Framissima La Batelière. "Sous cette formule, l'établissement ne trouvait plus son positionnement", selon un proche du dossier. "De plus en plus, la clientèle affaires se mêlait aux clients Fram. Chacun avait des attentes différenciées que l'hôtel ne parvenait plus à satisfaire pleinement." Les rénovations lourdes engagées par le TO toulousain n'auront finalement pas éclairci la situation. L'hôtel sera vendu, sous le nom simple La Batelière. Il sera toutefois toujours programmé par Fram, ainsi que par d'autres voyagistes français, mais également américains.
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