Le week-end dernier, à l'occasion de l'inauguration de son village de Cancun, qui renaît après douze mois d'important de rénovation, Henri Giscard D'Estaing, président du Club Méditerranée a évoqué devant un parterre de professionnels sa stratégie de reconquête du marché nord-américain.Après quatre années déficitaires enregistrés sur le Canada et les USA (-2 millions d'euros en 2005), le Club Méditerranée, qui se rapprocherait de l'équilibre cette année, espère bien devenir profitable sur ces axes en 2007.
Pour y arriver, le groupe a décidé de mettre les bouchées doubles avec comme objectif numéro un de regagner la confiance des clients mais aussi et surtout celle de ses partenaires agents de voyages outre-atlantique. "Outre les compagnies de croisières et les opérateurs comme Sandals et Beaches, spécialistes de séjours en club, nous devons aussi faire face à la concurrence de grands groupes hôteliers comme Marriott. Et je crois notre nouveau positionnement haut de gamme, familial et all inclusive désormais capable de s'imposer sur le marché", explique Henri Giscard d'Estaing qui a confié cette mission délicate à Cedric Gobillard basé à Miami. Ce dernier va d'abord commencer par clarifier l'image du Club Med auprès des clients cibles avant de donner toutes les clefs de vente aux mille agents de voyages sélectionnés pour les ambassadeurs de la marque. Pour les accompagner dans cette opération de séduction, le TO va mettre à leur disposition tous les outils marketing nécessaires mais surtout un nouveau site Internet qu'il lancera mi-décembre à l'échelle mondiale. Le Club dispose aujourd'hui d'un bureau en Floride, un autre à Montréal mais aussi d'une centrale d'appel basée à Scotsdale (Arizona). Dans la région, seuls les villages de Sandpiper en Floride et Columbus Isle aux Bahamas sont encore ouverts. Le Mexique mais aussi les Antilles Françaises et le Brésil sont les axes de développement sur lesquels mis le Club pour séduire des clients nord-américains amateurs plus que jamais de séjours balnéaires.
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