Jean-François Rial, le PDG du groupe Voyageurs du Monde, a de quoi être satisfait.
Globalement toutes ses activités affichent des taux de croissance enviables (hormis l’activité groupe qui ne décolle pas et reste à zéro) pour donner une moyenne de progression pour l’ensemble du groupe avoisinant les 17 %. Un chiffre semestriel qui tient compte à la fois des résas en portefeuille et des départs effectués et qui prend toute sa valeur dans la mesure où 75 % des objectifs sont déjà réalisés… Mais en y regardant de plus près, toutes les niches de marché exploitées par le voyagiste ne suivent pas les mêmes rythmes. Incontestablement, ce sont les voyages aventures qui dopent les résultats à mi-parcours : les marques Terres d’Aventure et Déserts s’inscrivent en hausse de 29,5 %, ce qui traduit bien l’engouement de la clientèle pour des voyages d’exception. C’est d’ailleurs un constat fait par d’autres opérateurs : le haut de gamme fait mieux que résister à la crise. Avec un bond de 15 %, les voyages en individuel des gammes Voyageurs de Monde et Comptoirs font tout de même très bonne figure bien que toutes les destinations ne soient pas à pareille fête. L’Europe notamment est à la peine. Jean-François Rial donne un début d’explication : l’effet low cost et les ventes sur Internet affaibliraient le marché traditionnel. En revanche, l’Asie et les Etats-Unis confirment leur reprise chez le "sur-mesuriste" qui après deux années grises en 2002 et 2003, revient donc en grande forme.
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