Le Parlement Européen vient d'adpter en première lecture un texte qui vise à réviser la directive des voyages à forfait.
Les droits des consommateurs sont sensiblement renforcés mais les low cost sont épargnées.Dejà, "les voyageurs devraient être rapatriés si leur organisateur fait faillite pendant leur séjour. Dans la mesure du possible, ils devraient avoir aussi la possibilité de poursuivre leur voyage avant leur retour". Ensuite, "les prix pourraient augmenter après la conclusion d'une vente seulement pour des raisons spéciales telles qu'une augmentation du prix du carburant ou des taxes. Si le prix augmente de plus de 8%, le voyageur devrait se voir proposer un autre voyage ou un remboursement. Ensuite, les organisateurs ne devraient pas pouvoir modifier les horaires de vols de manière significative, c'est-à-dire au-delà de trois heures, après la conclusion d'une vente. Si un vacancier ne peut rentrer chez lui à temps, pour des circonstances "inévitables" ou "imprévisibles" telles que des catastrophes naturelles ou des attaques terroristes, l'agent de voyages doit organiser un hébergement d'un niveau similaire à l'hébergement initial ou payer jusqu'à cinq nuits à un prix maximum de 125 euros par nuit s'il ne peut pas ou ne souhaite pas faire la réservation (la Commission européenne avait proposé un montant de 100 euros). Néanmoins, pour les députés socialistes européens, le compte n’y est pas : "L’objectif de couvrir la zone grise que constitue la vente de prestations liées n’ait pas été atteint. Lorsque vous réservez une voiture ou un hôtel en plus de votre vol sur un même site, non seulement vous ne bénéficiez pas des mêmes droits que pour un voyage à forfait, mais en plus il n’y a aucune obligation d’information sur vos droits et les conditions de vente, à vous de vous débrouiller : c’est scandaleux !". L'Ectaa, aussi, regrette que les low cost passent ainsi à travers les mailles du filet mais ne désespère pas encore de pouvoir faire changer la donne. Ce n'est pas gagné : Les nouvelles dispositions ont étéadoptées par 610 voix pour, 58 contre et 13 abstentions.Production