"Errare humanum est" a reconnu Pascal de Izaguirre, président de TUI France, à la suite de la publication d'un post malheureux publié par Matt, l'animateur du réseau, sur la page Facebook de Marmara la semaine dernière.Ce post qui affirmait que l'on trouvait les produits 10 euros moins chers sur le site du TO qu'en agence de voyages traditionnelle avait déclenché une réaction courroucée dans les colonnes de notre confrère Tourmag d'Adriana Minchella, présidente du Cediv.
Dans le cadre d'une conférence de presse qui s'est tenue au siège de TUI France mercredi matin, Pascal de Izaguirre a souhaité mettre un terme à cette histoire. "Ce post a été mal pris mais nous l'avons supprimé au bout d'une heure. Au maximum, 3.000 internautes l'ont vu" a t-il expliqué. Il veut minimiser l'affaire : "je pense qu'entre un séjour acheté en agence et sur le web, la valeur ajoutée d'une agence de voyage justifie ces 10 euros d'écart. Ce n'est pas choquant". Aujourd'hui, il n'y a donc "pas de polémique" pour le patron de TUI qui a "accepté que les agences de voyages s'alignent sur nos tarifs web". A eux ensuite de "décider si ils le font ou non". De toute façon, poursuit-il, "avant, les promotions de ce type atteignaient 10% des ventes de Marmara. Désormais, elles sont plafonnées à 5%". Il entend aussi rassurer les agences : "Si, actuellement, 27% du CA de Marmara est réalisé sur internet, il reste tout de même 73% de l'activité qui se fait dans les réseaux physiques". Bien sûr, "notre politique est de développer le web" martèle t-il, "puisque dans deux ans, nous voulons atteindre 40%", contre 19% en 2013. Mais il considère que comme TUI France est "dans une logique de croissance", il y aura "de quoi faire pour tout le monde".
Production