Le toilettage des statuts du Snav adopté par le conseil national

C'est maintenant à l'assemblée générale extraordinaire de décider, entre autres points, si la limitation du nombre de mandats des administrateurs doit être supprimée. On connaît la position des adhérents favorables à cette réforme : dans une période de mutation, il s'agit de conserver les administrateurs qui veulent s'engager et qui sont au fait des dossiers. On connaît aussi la position de ceux qui s'opposent à cette réforme et qui préfèrent le statu quo : permettre à des "talents de révéler" et de "ne pas renouveler des personnes qui sont à l'origine de la crise dans laquelle le Snav se trouve actuellement". A cela, un membre du Conseil rétorque que "rien n'empêche les jeunes de se présenter lors des élections". Et d'ajouter. "Comment ferait-on si on ne trouvait personne pour se présenter au poste de président d'une région?" L'assemblée générale extraordinaire devra aussi entériner la participation statutaire du vice-président du Snav lors du bureau exécutif ainsi que la création d'un conseil de discipline et de déontologie. Et permettre au trésorier du syndicat de devenir membre du conseil national. On comprend que s'il devait y avoir une réforme en profondeur des statuts du Snav, elle n'interviendra qu'après l'élection du président en avril prochain. D'après les témoignages recueillis, il semble que l'idée d'une fédération ne recueille guère de soutiens, mais l'histoire nous a appris à rester prudents. César Balderacchi, président du Snav, évoque "un conseil musclé et spectaculaire", mais "très correct". Il rend hommage aux indépendants, telle Adriana Minchella, présidente du Cediv, qui "s'est bien battue politiquement". Il ajoute : "Dans le cadre des accords avec Air France, nous travaillerons avec les indépendants, le plus grand réseau de France, pour trouver des aménagements". Adriana Minchella, satisfaite, semble bien persuadée qu'il ne s'agit pas de paroles en l'air.