Les parcs de loisirs attirent 60 millions de visiteurs par an

"Ce secteur est déterminant pour le tourisme en France et est un réel facteur d'aménagement du territoire", souligne Léon Bertrand, ministre délégué au Tourisme, invité mardi matin lors de la présentation de l'étude orchestrée par l'Afit (Agence française de l'ingénierie touristique) sur l'état du marché et les facteurs d'évolution des parcs de loisirs. Ce rapport a pour premier but de donner une définition de ce "secteur mal identifié jusque-là". Cinq grandes typologies en ressortent : les parcs animaliers, qui représentent 23 % des visiteurs, les parcs à thème à vocation culturelle 12 %, les parcs d'attractions 24 %, les parcs aquatiques 11 % et les aquariums 16 %. D'après cette étude, la clientèle étrangère représente 15 % du total, un chiffre peu élevé qui montre que les clients privilégient une distance temps limitée (moins de deux heures de trajet du domicile). La proximité est donc un facteur déterminant pour attirer les visiteurs mais il n'est pas le seul. Le produit doit être adapté aux jeunes, accorder une priorité au divertissement et être sans cesse en évolution. "Les parcs investissent en moyenne 10 à 20 % de leur chiffre d'affaires dans le renouvellement de leur offre", précise Christian Mantei, directeur de l'Afit. Une fois ces paramètres intégrés, les parcs doivent concentrer leurs efforts sur le marketing pour stimuler l'intensité de consommation et générer des revisites pour réussir à "durer" et même "survivre". Enfin, aujourd'hui, même si le secteur s'affiche globalement en bonne forme, il semble entrer dans une phase de maturité (peu de projets en cours, moins d'investissements des pouvoirs publics…) entraînant le développement de nombreux produits de substitution tels que les festivals de rue, les marchés de Noël, Paris-Plage… Ces différentes analyses seront reprises et développées le 17 juin prochain au Futuroscope dans le cadre d'une journée technique réunissant les responsables des principaux parcs français.