Léon Bertrand a reçu les représentants du Snav, du Ceto, du CTR et de l'aérien.Il évoque une enveloppe de 60 millions d'euros pour relancer l'économie.Les opérateurs n'envisagent pas de retirer la destination des catalogues.Mardi, à l'issue d'une rencontre exceptionnelle avec Léon Bertrand, ministre délégué au Tourisme, les compagnies aériennes desservant l'île de la Réunion, les représentants du Snav, du CTR de la Réunion et du Ceto ont convenu de maintenir leurs efforts pour soutenir la destination.
A cette occasion, le ministre a en effet répété qu'il fallait tout faire pour qu'une crise économique ne s'ajoute à la crise sanitaire actuelle. "60 millions d'euros seront consacrés à l'activité économique", a-t-il précisé avant d'insister auprès des professionnels du tourisme pour qu'ils ne déprogramment pas la destination de leurs catalogues. "La Réunion n'est ni interdite ni déconseillée", a ajouté Léon Bertrand qui semble avoir été entendu par les opérateurs touristiques. Ces derniers ont en effet accepté de repousser de quinze jours le délai de reports sans frais. "Nous avions décidé à l'unanimité d'accorder un report à une autre date ou vers une autre destination jusqu'au 28 février. Compte tenu de la situation sur place, nous reconduisons ces dispositions jusqu'au 15 mars prochain", indique René-Marc Chikli, président de l'association des TO. Présent lors de cette entrevue officielle, Georges Colson, président du Snav, a pour sa part demandé la plus grande transparence quant à l'évolution de la maladie. "La destination n'est pas interdite mais elle est sinistrée pour les compagnies aériennes, les TO, les groupistes, les hôteliers et bien sûr les distributeurs", a-t-il rappelé à Léon Bertrand. Conscient des pertes encourues par les professionnels du tourisme, le ministre délégué a annoncé qu'il soutiendrait la destination à sa sortie de crise. Georges Colson évoque la mise en place d'une cellule chargée d'une relance intelligente de la Réunion. Et pas forcément par le prix.
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