Le plan de relance de Fram initié par Olivier de Nicola, DG du TO, prévoit un plan social de l'emploi (PSE) qui doit se solder par le licenciement d'environ 10% des effectifs en France.
Les comités d'entreprise exceptionnels des 5 et 20 septembre devraient logiquement entériner ce PSE, tant la marge de manoeuvre de l'entreprise est étroite. Chez Fram on confirme les licenciements qui touchent "67 postes répartis équitablement entre le TO et la distribution" sur 600 emplois en France, alors que le groupe emploie 3.800 salariés dans le monde. Il s'agit d'emplois dans les agences Fram et au siège à Toulouse et à Paris. Le TO précise encore qu'ils ne concernent "que des postes de salariés français". Rappelons que selon un article des Echos paru en juillet dernier, la perte nette du groupe en 2011 se serait élevée à 23,48 millions pour un chiffre d'affaires de 441,78 millions, en baisse de 8,41 %. Le pôle TO (Fram et Plein Vent) aurait le plus souffert avec un déficit de 14,26 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 401,8 millions. De plus, le compte-rendu de l’AG de Fram le 29 juin dernier évaluait à 10 millions la perte d’exploitation à venir pour 2012.
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