Le TO vient d'éditer son opus 2004 avec trois nouveautés.Celles-ci répondent aux expos de l'Année de la Chine.Les clients dans l'attente à cause de la grippe aviaire.Contrairement à cette année, 2003 n'était vraiment pas l'année de la Chine.
La Maison de la Chine a ainsi accusé un retard de 50 % dans son chiffre d'affaires l'an dernier, par rapport à 2002. "Ce fut dramatique et c'est, de plus, handicapant pour cette année", raconte Dominique Colliot, responsable production Chine du voyagiste. En effet, le nouvel opus 2004 qui vient d'être publié doit tenir compte des circuits 2003 auxquels beaucoup de clients ont préféré renoncé temporairement : "Nous devons toujours les mettre en brochure, mais il faut également penser à notre développement", remarque-t-elle. Année de la Chine oblige, le voyagiste parisien a créé cette année trois produits en liaison directe avec les manifestations et expositions organisées dans ce cadre. Ainsi, le programme "Sichuan" de 16 jours colle parfaitement avec l'exposition sur "l'homme de bronze" qui s'est tenue jusqu'au 31 janvier dernier à l'hôtel de ville de Paris. Le suivant s'inspire de l'actuelle exposition "Confucius, à l'aube de l'humanisme chinois" se tenant au musée Guimet de Paris. Il reprend les principaux sites où le fonctionnaire lettré a vécu. Enfin, la dernière nouveauté invite les amateurs en Chine méridionale, dans des lieux méconnus comme Foshan ou Tangkou. Reste maintenant à convaincre les clients d'aller en Chine : "Ce qui se passe actuellement est paradoxal", note Dominique Colliot. "Nous répondons à beaucoup de demandes d'informations, sûrement à cause de l'engouement rencontré ces dernières semaines pour la Chine, mais en même temps, les clients n'osent pas réserver, à cause de la grippe de poulet. Ils attendent de voir, car la saison n'est pas encore vraiment lancée." Il faut donc espérer que les reports se transforment au bout du compte en voyage effectif.
Production