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Production

Marie-Christine Chaubet : "je ne vendrai pas mes parts de Fram !"

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La plus grande confusion plane autour de Fram.
D'une part, deux groupes d'actionnaires familiaux qui se disputent avec férocité, représentés d'un côté par Marie-Christine Chaubet, présidente du directoire de Fram (40,93% des parts), et de l'autre par Georges Colson, président du conseil de surveillance (39,7%). D'autre part, deux actionnaires minoritaires (la famille Vieuille qui détient 8,6% des parts et Air France qui en détient 8,7%) amenés à jouer plus ou moins volontairement les arbitres. L'enjeu ? Sortir d'une situation de blocage une entreprise qui est tout de même l'un des fleurons du tourisme français.Selon Marie-Christine Chaubet "le conflit dure depuis un an", mais il a éclaté le jour où plusieurs membres de la famille, actionnaires influents, ont adressé "une lettre recommandée à Philippe Polderman, fondateur de Fram, pour lui demander de changer la gouvernance" de l'entreprise. Entre-temps, est survenu son décès. Dans ce contexte, il a été jugé "préférable d'attendre un peu", et la réunion "d'une assemblée générale a été fixée au 7 décembre 2006". Mais le conseil de surveillance s'est réuni "à huis clos (mardi dernier) sans m'en informer". "Le bloc familial qui m'a élu (la famille Vieuille) a basculé dans le camp de Georges Colson". "C'est ce qui explique la virulence de ma réaction" poursuit-elle. "Aujourd'hui je pense surtout aux 4.000 salariés du groupe" et précise que "l'un parle de capital, et l'autre de salariés".
Une rencontre avec Air France était prévue le 21 décembre prochain
Et le rôle d'Air France ? "La seule chose que me reproche Air France, c'est de ne pas avoir encore présenté un business plan. Il me fallait un peu de temps, et je devais le leur présenter le 21 décembre prochain. A cette date il aurait été prêt". Mais elle ajoute qu'aujourd'hui, "il serait souhaitable que l'entreprise ne soit pas déstabilisée par l'entrée dans le capital d'un étranger, c'est encore trop tôt". En attendant, une chose est certaine : "je ne suis pas vendeur. J'ai pris l'engagement de poursuivre ce qu'a entrepris Philippe Polderman. C'est ce que je m'emploie à faire et ce n'est pas pour nous mais pour notre équipe". De fait, l'entreprise "renoue avec les résultats, les carnets de commandes sont plein, la stratégie de désengagement des actifs se poursuit, on a vendu la Batelière… Les objectifs (+10%) pour l'an prochain sont ambitieux". Tous les voyants semblent au vert sauf que dans un profond soupir elle lâche : "je ne sais vraiment pas ce qui va se passer le 7 décembre…, mais je le répète : je ne suis pas vendeur !" Bref, Fram n'est pas sorti de l'impasse.
Fram

Auteur

  • Nicolas Barbéry
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