"Nous sommes sortis du plus difficile" a annoncé Pascal de Izaguirre, président de TUI France, lors de la présentation de l'activité "généraliste" du groupe et de Marmara, faisant allusion "à la réorganisation des équipes, au plan social et à la fusion" en 2012.
Maintenant, TUI France est en "ordre de marche" se félicite t-il.De fait, "on est tous TUI" maintenant, depuis que les différentes branches du groupe se sont retrouvées dans les nouveaux locaux du voyagiste à Levallois Perret (92). L'occasion de présenter le nouveau Marmara (1.26 million de clients en 2012), la "seule marque généraliste" de TUI France, qui, cet été, proposera 18 destinations, 36 clubs (dont 7 nouveautés), 4 splashworld, 54 séjours et 31 circuits, "à prix extrêmement compétitifs". Côté aérien, le généraliste annonce un engagement sur 900.000 sièges qui se traduisent par 211 vols par semaine au départ de 13 villes (47% Paris et 53% province) à destination de 20 aéroports. Un programme adapté pour "renouer avec la profitabilité" d'ici 2014. Déjà, l'été 2013 s'annonce "excellent", "notamment sur le moyen-courrier" grâce à une "capacité aérienne en baisse de 21%", dit encore le patron de TUI. Nous sommes "extrêmement performants" avec "une progression à deux chiffres" se réjouit-il. Maintenant, Pascal de Izaguirre veut "réduire sa dépendance et sa vulnérabilité" en Afrique du Nord, "un de nos points faibles". Et recentrer son offre sur la Méditerranée et l'Europe (Corfou, Sicile, etc.). Idem sur le long-courrier où Marmara a "considérablement" réduit son offre aérienne par "une coupe de 77%" et ne conserve plus qu'une production sur le Sénégal et Maurice. Pour l'avenir, il veut encore baisser la voilure sur le long-courrier mais ne s'interdit pas d'ouvrir de nouvelles destinations en fonction des opportunités.
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