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Production

Marsans est "à jour avec tous les hôteliers"

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Contacté ce week-end par le QDT, Bruno Gallois, DG de Marsans, déplore que certains clients soient obligés de repayer leur séjour hôtelier, mais explique que c’était à prévoir.
Après avoir fait le tour de ses réceptifs, le TO assure que pour l’heure, seule la République Dominicaine est concernée. "Avec Internet, les nouvelles vont vite. Les hôteliers sur place ont eu connaissance de notre placement en redressement judiciaire mais n’ont pas compris le sens juridique du terme. Ils pensent que nous avons cessé toute activité. Craignant de ne jamais être payés, ils font pression sur nos clients". Bruno Gallois assure pourtant "être à jour avec tous les hôteliers". "Contractuellement, nous ne sommes pas en défaut de paiement avec les hôtels en compte chez nous. Ils sont toujours payés entre le 15 et le 20 du mois suivant le séjour des clients. Le prochain règlement devait partir d’ici le 20 avril. Compte tenu de notre situation, nous n’avons plus le droit de régler des prestations ultérieures à notre mise en redressement judiciaire. Il relève du pénal à présent selon l’administrateur qui par ailleurs est le seul à avoir la signature".  Reconnaissant qu’il n’est pas agréable pour les clients de repayer leur hôtel, le TO recommande toutefois de le faire, puisqu’ils obtiendront remboursement auprès de leurs agences de voyages, toujours en possession de l’argent versé. Pour les clients directs de Marsans, c’est vers l’APS qu’il faudra se retourner. Ce discours, Marsans le tient aux agences de voyages contactées et dont les clients sont concernés (une soixantaine selon l’opérateur). Choqué par le comportement des hôteliers dominicains, "après 10 années d’étroite collaboration et des dizaines de milliers de clients confiés", Bruno Gallois se fait une raison, "c'est le business".  Le TO dénonce toutefois certains hôtels abusant de la situation. "Le Barcelo Dominican Beach par exemple qui est prépayé chez nous demande aux clients de repayer, c’est malhonnête" poursuit Bruno Gallois dont une partie de l’équipe travaillait ce week-end a trouver des solutions pour les clients bloqués à cause de la fermeture des aéroports. Une chose est sûre, cette histoire ne va pas aider le TO à se relancer sur le marché. Boycotté par les réseaux de distribution, son niveau de réservation est à zéro depuis quelques jours. Une reprise d’activité semble malheureusement compromise. Reste une solution, revendre le fond de commerce à un opérateur réputé. Certaines activités du TO sont déjà convoitées par plusieurs de ses confrères(Croisières,Russie,Croatie…).

Auteur

  • Sarah Douag
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