Marsans / Transtours repousse ses frontières vers l'Asie

De nouveaux produits consacrés aux trésors d'Ouzbékistan et de Chine.
On ne change pas une équipe qui gagne, ni un modèle économique qui donne des résultats. Aussi, pour l'été 2005, Marsans/Transtours poursuit sa politique de diversification et multiplie les engagements aériens avec plus de 2.800 sièges prévus chaque semaine toutes destinations confondues. Sont d'ores et déjà programmés quelque 750 sièges hebdomadaires vers la République dominicaine (au départ de Paris et de 5 villes de province), 450 vers le Mexique (13.824 pax en 2004, + 36%) et 600 vers la Croatie (7.006 pax, + 71%) dont 2 vols au départ de Paris mais aussi Nantes, Lyon et Mulhouse. Par ailleurs, repoussant chaque année ses frontières encore plus vers l'est, le TO propose dans un premier temps de découvrir le Monténégro et la Slovénie "à la carte" ou en extension d'un séjour ou d'une croisière en goélette en Croatie. Courtisée depuis peu par plusieurs TO français, la Bulgarie fait également son entrée (vol charter) dans la production sous la marque Transtours. Des séjours balnéaires en formule tout inclus (650 euros) sont suggérés comme des circuits combinables d'ailleurs avec la Roumanie voisine (à partir de 819 euros). S'il se familiarise tout juste avec ces deux pays, le TO connaît en revanche plutôt bien les recoins de Russie et d'Ukraine qu'il commercialise autant en circuits, qu'en combinés, en séjour découverte qu'en week-ends et même en croisières fluviales. Loin de s'arrêter là, les équipes de production se sont passionnées pour l'Asie centrale. Désormais les trésors d'Ouzbékistan sont accessibles via Transtours à l'instar des joyaux culturels de Chine. Nul besoin d'être devin pour comprendre que ce pays est LA destination de demain. Le TO n'exclut d'ailleurs pas de lui consacrer une brochure la saison prochaine. Et pendant ce temps-là, à l'ouest… rien de nouveau ou presque.
"Dans cette année plutôt morose pour le tour operating traditionnel, nous réussissons à afficher un chiffre d'affaires encore en croissance de 10%, soit 7 points de plus que la moyenne du Ceto qui progresse de 3,4%", indique Bruno Gallois, DG, qui espère dégager un résultat net de 1 million d'euros environ. Egalement en hausse (+ 12%), le nombre de clients dépasse les 136.000 contre 119.196 en 2003. Seule ombre au tableau, le prix moyen par dossier qui lui chute de 32 euros environ, passant à 1000 euros au lieu de 1132 euros en 2003. "Cela est essentiellement lié à la faiblesse du dollar, monnaie d'achat sur les Caraïbes (hors Cuba, zone euros) ainsi qu'à une course au meilleur prix sur la République dominicaine", poursuit le DG. Et d'ajouter: "Avec 29% de parts de marché sur cette destination, Marsans est leader en France sur cet axe." Un positionnement de spécialiste (1 brochure par destination), une diversification régulière et une distribution confiée à 95% aux agences de voyages expliqueraient le succès de Marsans selon son DG.