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Production

Nicolas Delord : Fosun « est ce qui pouvait arriver de mieux à Thomas Cook »

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Nicolas Delord, président de Thomas Cook France, et George Tzarakis, propriétaire du Club Jet tours Ostria en Crète.

L’annonce de la reprise du groupe Thomas Cook par le chinois Fosun est « une chance » a indiqué Nicolas Delord, lors de la conférence de presse de rentrée qui s’est tenue mardi dans le Club Jet tours Ostria en Crète. « C’est ce qui pouvait arriver de mieux à Thomas Cook » a-t-il encore dit, car avoir « un actionnaire qui recapitalise dans ces proportions-là et qui procède au désendettement du groupe » est bien une chance.

 
Le patron de Thomas Cook France rappelle que les difficultés de sa maison-mère remontent à 2012. « Ca a ensuite fonctionné cahin-caha jusqu’en 2017 ». Mais la dette, même considérablement réduite, était encore trop lourde. Alors qu’en 2012 elle était de 1,6 milliard de livres, elle était redescendue en 2017 en-dessous de 800 millions. Mais « il y a tout de même eu un profit warning  en juillet 2018 » poursuit Nicolas Delord.

Un apport total de 900 millions avec l’annulation de la dette


Aujourd’hui, l’apport en capital de Fosun prévu à date est de 450 millions de livres sterling. Un second apport en liquidité en provenance des banques d’un même montant est également prévu. Donc c’est un apport total de 900 millions avec l’annulation de la dette qui est annoncé. « En échange de quoi » explique t-il encore, « les banques prêteuses vont récupérer 75% du capital de la compagnie aérienne. Si tout se passe comme prévu d’ici à la fin de l’année, Fosun détiendra 75% du pôle tourisme et les banques 25%. La scission opérationnelle entre la compagnie et le pôle tourisme de TC devrait intervenir fin octobre. Et la scission juridique avant fin décembre.

Avec le Club Med « nous serons très présents sur l’ensemble des segments de l’offre Club »


Nicolas Delord ajoute que comme « Fosun a très bien géré la reprise et le développement du Club Méditerranée, je pense que ce sera très bien ». Envisage t-il déjà des synergies comme par le passé ? « Je n’en sais rien » dit-il, « la nature des business est assez différente. L’un est un hôtelier plus que TO et l’autre est  TO plus qu’hôtelier. Il y a donc beaucoup de différence entre ces deux filiales ». Ce qui est toutefois intéressant « c’est d’être très présent sur l’ensemble des segments de l’offre club et d’occuper le terrain. Du très premium avec le Club Med et du moyen - haut de gamme avec Jet tours. D’ailleurs, je vous rappelle que nous sommes déjà un très gros revendeur du Club Méditerranée depuis des années... »

Auteur

  • Nicolas Barbéry
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