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Production

Pierre & Vacances veut croire à un sursaut des ventes pour l’été

Le PDG critique les pratiques nuisibles de soldes en VDM.
Les résas accusent un retard de 2 % sur 9 mois d’activité.
Crainte irrationnelle d'une canicule : la Côte d'Azur patine.
Une pratique de desperados ! Gérard Brémond n’y va pas quatre chemins pour fustiger les soldes dans le tourisme.
Une manière de faire qui, selon le PDG de Pierre & Vacances, "déstabilise les clients qui ont acheté au juste prix" et est "nuisible" à terme pour la crédibilité des opérateurs. Il juge d’ailleurs les politiques de communication sur les promotions contre-productives : "L’effet comme prix d’appel est nul, et les coûts de campagne effacent le bénéfice éventuel tiré des prix soldés." Fermez le ban ! Cela étant, si Pierre & Vacances veut "garder ses nerfs", c’est que les perspectives estivales restent floues en termes de réservations alors que les résultats du premier semestre d’activité (octobre 2003-mars 2004) sont en progression par rapport à l’an dernier (lire encadré) sans pour autant être transcendants pour l’activité tourisme. Fort de ces premiers chiffres, comment le groupe voit-il ce drôle d’été qui se profile ? Avec un optimisme mesuré. "On ne constate pas un dynamisme de la consommation touristique", ironise Gérard Brémond. Délicate litote. Le groupe se fixe un objectif de croissance considéré comme raisonnable de 12 %. Et anticipe un résultat net courant de l’exercice de 45 ME. Une prudence relative que Gérard Bremond explique par le fait que des incertitudes pèsent encore sur l’été. Il note ainsi un retard de réservation sur les résidences de la Côte d’Azur, avançant comme explication une crainte irrationnelle des clients pour une nouvelle (et bien imprévisible) canicule. S’ajoute à cela une situation économique peu encourageante dans les grands pays émetteurs, les Pays-Pas et l’Allemagne, entraînant une contraction de la consommation de voyages. Mais il y a tout de même de bonnes nouvelles. Le groupe voit ses sites atlantiques retrouver des couleurs et afficher de bons taux de réservations. Reste un retard constaté de 2 % sur les 9 premiers mois de l’exercice et l’espoir d’un sursaut des ventes… en VDM.
Des résultats qui s’améliorent… mais pas grâce au tourisme
La période affichant traditionnellement un résultat en négatif, le résultat net courant, cette année à – 2,9 ME, fait tout de même un bond de près de 10 millions (– 12,2 ME en 2002-2003). Mais c’est avant tout la part immobilière du groupe qui tire le résultat. Explications. D’abord, si la montagne a bien marché, l’enneigement exceptionnel a favorisé aussi des stations de moyenne montagne habituellement moins concurrentes. Ensuite, les résidences de la Côte d’Azur ont pâti de la désaffection de certaines clientèles européennes, Italiens, Allemands et surtout Néerlandais englués dans une récession sans précédent. Même si le prix moyen de vente en augmentation de 5,7 % (au rythme de l’inflation ?) lisse l’effet de la baisse du taux d’occupation enregistrée (– 5,1 %).

Auteur

  • La Rédaction
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