Plein vent change de main mais garde le cap

Rien ne change dans le plan de développement engagé.
Même si Joost Bourlon parle d'un "non événement", le changement d'actionnariat de Plein vent mérite que l'on signale au moins le départ du groupe Britannique 3I, société européenne de capital investissement qui détenait jusque-là la majorité des parts. Désormais, Plein vent appartient à 75% à Ciclad 3 FCPR, un fonds de capital investissement indépendant spécialisé dans les opérations de transmission et de développement de taille moyenne, mais surtout à Joost Bourlon, actuel président et principal actionnaire physique, Carole Pellicer, directrice générale déléguée, et Alain Born, de Happy Travel. "Notre nouvel actionnaire est motivé. Il nous suivra dans nos projets de développement… à condition d'être rentable bien entendu", déclare Joost Bourlon qui, du coup, ne change rien à son plan de croissance déjà défini pour les trois années à venir. Le TO a prouvé l'année dernière que ses ambitions tenaient la route (CA de 40 ME). Il maintient donc le cap et poursuit ses efforts pour rester le TO régional favorisant les départs de Lyon, Marseille, Nice et de quelques aéroports secondaires comme Clermont-Ferrand… Au PDG d'ajouter : "En marge de cela, nous continuerons à nous développer sur le créneau des petits prix et à dénicher de nouvelles destinations de masse desservies par charters, comme nous l'avions fait avec la Croatie et, plus récemment, la Bulgarie." Ces deux pays "tendance" tiennent leurs promesses, notamment pour l'été qui approche. La direction se dit même très satisfaite de ce début d'année 2005 qui présente une croissance de plus de 30%, tous axes confondus. La Tunisie confirme son remarquable retour et le Pérou nouveauté long courrier donne déjà d'excellents résultats. La Thaïlande traîne toujours la patte, comme les croisières fluviales qui accusent un certain retard sur les ventes par rapport à l'année dernière. "Même si le taux de remplissage est supérieur à 2004, nous avons encore du stock sur tous ces axes… du moins pour les trois prochaines semaines", conclut le PDG.