Comme les salariés le craignaient, les grandes manoeuvres de restructuration des grands groupes européens du tourisme commencent.Le voyagiste Thomas Cook a annoncé mardi qu'il allait supprimer entre 2.500 et 2.800 emplois au Royaume-Uni en y fermant six de ses sites administratifs et logistiques et 150 agences commerciales, conséquence du rachat de son concurrent MyTravel.
Le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung estime qu'avec cette charrette, le groupe pourrait économiser 148 millions d'euros chaque année dans l'administration, le marketing ou les ventes. Denis Wathier, nouveau président du directoire de la filiale française depuis avril dernier, a précisé au Quotidien du Tourisme que "ce projet ne concerne pas Thomas Cook France", pourtant sous la menace depuis l'an dernier d'un plan social provisionné, concernant 150 personnes. "Thomas Cook n'est pas concerné par cette restructuration", a-t-il affirmé. "La marque connaît actuellement un très bon été, aussi bien dans le tour-operating que dans son activité de distribution même si les croissances respectives sont différentes", a ajouté le patron de la filiale française de KarstadtQuelle, sans préciser les taux de progression.
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