Transat célèbre cette année le 25e anniversaire de son entrée en bourse au Canada, mais ses actionnaires n'ont pas le cœur à la fête.
L'entreprise accuse une perte nette de 29,5 millions de dollars canadiens (22 millions d’euros) pour le premier trimestre, alors qu'elle n’avait perdu "que" 13,4 millions l’année dernière à la même période. Lors de la dernière assemblée des actionnaires, à Montréal, le patron de Transat, Jean-Marc Eustache, a voulu se montrer rassurant. "Certains de nos actionnaires nous ont manifesté de l'impatience et je les comprends. Je peux vous dire une chose : je suis impatient moi-même. Il faut cependant être conscient que le redressement de l'entreprise va demander un peu de temps". Une fois de plus, la flambée des prix du carburant a plombé les résultats de Transat au premier trimestre. Jean-Marc Eustache a toutefois indiqué que les compressions de coûts annoncées l'automne dernier, y compris la suppression d'une centaine de postes, avaient eu un effet positif. Les chiffres "semblent épouvantables, mais si vous enlevez le carburant, on a amélioré nos résultats par rapport à l'an dernier", a-t-il affirmé à la presse locale. L'été sera donc crucial pour Transat. "Ça ne sera pas la grande année du siècle, ça, c'est sûr", prévient Jean-Marc Eustache qui remet actuellement "en question toutes nos entreprises, tous nos services, toutes nos façons de faire et au cours des prochains mois, il y aura certainement des annonces par rapport à des changements que nous allons continuer à faire dans notre société".
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