"Même sans une reprise forte de l'activité dans toutes les zones, nous sommes aujourd'hui capables d'afficher pour le premier semestre un chiffre d'affaires en progression de 2,4 % et un résultat d'exploitation qui est passé de 12 ME en 2003 à 32 ME." Henri Giscard d'Estaing est plutôt satisfait.
Ces résultats "valident le nouveau modèle économique" du Club Med, précise-t-il. En Amérique, la hausse de l'activité est de 9,4 % (succès du total all inclusive et des ventes directes, contexte économique positif…). En Asie, la progression est de 4,6 %, grâce à une reprise économique au Japon, à Singapour et en Australie. Quant à l'Europe, elle résiste avec un chiffre d'affaires stable grâce notamment au succès continu du ski, des ventes de dernière minute et au réseau d'agences indirectes (680 agences) qui réalisent aujourd'hui 7 % des ventes. Ces résultats s'expliquent aussi par une augmentation des demandes de séjours en 3 et 4 Tridents au détriment de ceux en Cases et 2 Tridents qui tendent d'ailleurs à disparaître (Cases et 2 Tridents : 9 % du parc en 2005 contre 34 % en 1998. 3 et 4 Tridents : 91 % du parc en 2005 contre 66 % en 1998). Ce qui provoque mécaniquement une hausse du panier moyen. Cet été, l'offre du Club Med porte sur 69 villages avec trois nouveautés : La Palmeraie à Marrakech, El Gouna au bord de la mer Rouge en Egypte et la réouverture après rénovation du Sherating Club en Malaisie. Par ailleurs, compte tenu du succès de l'opération "booking bonus" lancée l'hiver dernier (84 000 clients) qui doit favoriser les réservations anticipées (D-150 jours), l'offre est élargie à 55 villages, contre 43 la saison passée. Quant à l'avenir, Henri Giscard d'Estaing table sur un résultat d'exploitation de 100 millions d'euros en 2006.
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