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Production

Prison requise contre un TO britannique à Megève

Quatre mois de prison ferme ont été requis lundi contre le gérant de "Simon Butler Skiing", un tour-opérateur qui propose des séjours et des cours de ski aux Britanniques pour avoir donné des leçons de ski sans qualification depuis 25 ans dans la station de Megève (Haute-Savoie).Le procureur de la République à Bonneville, Pierre-Yves Michau, a dénoncé la "démarche de provocation" de Simon Butler, 51 ans, et son "refus obstiné de se conformer à la loi", alors qu'il a déjà été condamné à plusieurs reprises pour les mêmes faits.
Le magistrat a requis un an de prison dont huit mois avec sursis et 10.000 euros d'amende pour enseignement illégal. Le jugement a été mis en délibéré au 16 juin. Depuis 1989, début de ses cours à Megève, "M. Butler n'a jamais entrepris la moindre démarche pour se conformer à la loi française", a dit le procureur. Il a également requis des amendes pour cinq autres prévenus, employés par Simon Butler, et une peine de prison avec sursis assortie d'une amende pour un septième également poursuivi pour rébellion. Simon Butler, gérant d'un tour opérateur, a été condamné à cinq reprises par le tribunal correctionnel de Bonneville depuis 2005 pour les mêmes faits. Simon Butler, qui exploite deux hôtels à Megève dans le cadre de son activité, était venu à l'audience accompagné d'un porte-parole du parti britannique europhobe UKIP, Hermann Kelly. "C'est un exemple clair du protectionnisme français sur le marché du travail", a dénoncé ce dernier, pour qui Simon Butler est traité de "manière injuste". A la barre, celui-ci a estimé qu'il n'avait pas à passer de tests d'équivalence lui permettant d'enseigner le ski en France, comme l'exige l'administration. Il a en outre estimé que M. Butler disposait d'une "présomption de qualification" au regard du droit européen car il dispose dans son pays du diplôme le plus élevé pour enseigner le ski. Le procureur a également lancé à l'intention du prévenu qui était accompagné d'un interprète : "Déjà il faudrait commencer par apprendre le français car c'est une des conditions légales pour être moniteur". "Il n'est victime d'aucun acharnement. Qu'il se mette en règle et il n'entendra plus jamais parler de la justice française", a conclu le magistrat.

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  • La Rédaction
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