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Production

Rumeurs de faillite : Marsans se veut rassurant

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Le TO s’explique sur les rumeurs de cessation d'activité.
Il s'emploie à rassurer la profession.Récemment racheté par le groupe d’investissement espagnol Dinaqua, Marsans France est de nouveau en proie à des rumeurs de faillite. Contacté, Bruno Gallois dément formellement être sur le point de fermer boutique. Le DG reconnaît toutefois souffrir "d’une trésorerie tendue" qu’il doit à son ancien propriétaire. "Dans sa tourmente financière, le groupe Marsans Espagne avait siphonné notre trésorerie. Le protocole d’accord signé avec le nouvel actionnaire prévoyait un apport capitalistique et au compte courant d’environ 1,5 million d’euros, qui n’a pas encore été fait dans sa totalité. Mais je ne suis pas inquiet. Ils sont à présent prévenus de l’urgence et devraient réagir vite. Disons qu’ils n’ont pas la même notion du temps que nous". Pour l’heure, Marsans France maintient bien son activité. Ses équipes sont prévenues et les clients continuent de partir (de revenir aussi). "Le plus important c’est que nos avions partent. Et c’est toujours le cas" résume Bruno Gallois qui a du discuter ferme avec XL Airways, son principal partenaire transport. "Nous avons un retard de paiement de quelques centaines de milliers d’euros. Après avoir été conciliants, XL exige à présent d’être réglé, ce que je comprends complètement. Comme toute société devant des comptes à des actionnaires, la compagnie a atteint ses limites d’acceptabilité. Elle sera payée aujourd’hui et notre vol décollera comme prévu demain" assure le DG. Pour lui, les 10 jours à venir seront "un peu compliqués" mais pas au point de cesser toute activité. A la question "Et si la recapitalisation ne venait pas ?", Bruno Gallois répond sans détour : "Elle viendra. Je ne vois pas l’intérêt pour l’actionnaire de nous avoir racheté, et finalement nous laisser tomber, d’autant que nous réalisons un bon bilan 2009". Marsans France qui publiera ses résultats ce mois-ci évoque en effet un bilan à l’équilibre. "A périmètre constant, nous sommes en perte de facturation de 4% seulement, dans un marché qui était plutôt à -20%". Malgré le déréférencement chez Thomas Cook, une année "Mexique" perturbée (mais après la haute saison) et des rumeurs à répétition, le TO estime s’en être "plutôt bien tiré" et rappelle qu’il a toujours "du cash" chez ses partenaires distributeurs. En attendant, il continue d’engranger les ventes pour l’été (Russie, Croisières, Croatie…) après un hiver "moyen". Par soucis de transparence, le TO avait prévenu l’APS de sa situation.

Auteur

  • La Rédaction
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