Le PDG défend son bilan et se dit choqué par la méthode du réseau volontaire.Il veut se tourner davantage vers les mini-réseaux et les autocaristes.Une nouvelle production avec Chypre et la Croatie en point fort cette année.C'est la fin d'une belle histoire entre Top of Travel et Tourcom.
Helmut Stückelschweiger, son PDG fondateur, s'était tourné vers ce réseau dès sa création en 1997. Mais devant la baisse des ventes des produits de Top dans les agences référencées (Cf. QDT n° 2317 du 30/01/04), le réseau va déréférencer le TO à partir du 29 février prochain. Choqué par la méthode, le PDG se défend et doit maintenant réorienter sa stratégie, à défaut de changer carrément de fusil d'épaule. "J'avais demandé au réseau une prolongation du référencement jusqu'au 31 octobre 2004, date de clôture de notre exercice. Ce délai nous aurait permis de réadapter notre budget et nos moyens de communication vers d'autres cibles que les agences Tourcom." Selon le PDG, cette demande n'a pas abouti et n'a pas été retenue par le conseil d'administration du réseau. "Tout s'est fait dans la précipitation." Maintenant, le TO doit tourner la page. "Les départs régionaux, les tout inclus, les destinations à la mode comme Chypre ou la Croatie, l'absence de site Internet qui ne court-circuite pas les ventes en agence, les stocks importants, nous les avons. Mais nous n'avons peut-être pas la dimension suffisante pour bien la faire connaître. Nous ne sommes que des artisans." Top veut donc revenir vers ses clients de toujours, les mini-réseaux, les autocaristes, avec qui il vend beaucoup de formule GIR, une activité qui contrairement aux autres n'a pas souffert cette année. Pour convaincre ces professionnels, il présente une production homogène, axée sur quelques points forts comme Madère (4 000 clients, 3 ME de CA en 2003), l'Europe centrale (4 500 clients, 1,5 ME) et Malte (4 500 clients, 2,8 ME). "Grâce à deux nouvelles destinations, Chypre et la Croatie, notre ambition est d'accroître notre chiffre d'affaires de 35 % (10 ME en 2003)", estime Helmut Stückelschweiger. Les quatre brochures disponibles présentent indifféremment des séjours du deux au cinq étoiles, des circuits, des formules tout inclus et des week-ends, dont l'offre a été réduite aux villes générant une vraie valeur ajoutée.
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