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Production

Tourisme responsable : combien de "gros" TO pour rejoindre ATR?

L'association Agir pour un Tourisme responsable (ATR) fête ses 10 ans cette année.
Pour marquer le coup, elle prépare avec le Seto une nouvelle certification adaptée aux tour-opérateurs adhérents du syndicat. Elle devrait être disponible dès le second semestre 2014. Libre à chacun ensuite de se lancer.Atteindre 500.000 voyageurs "responsables" avec 50 tour-opérateurs membres, c'est ce qu'ATR souhaite pour 2016. "Le tourisme responsable devrait être obligatoire" selon Jean-François Rial, président de Voyageurs du Monde, certifié ATR. "C'est une question de pérennité pour nos métiers et les destinations", souligne-t-il. Pour gagner en volume, les fondateurs de l'association, TO d'aventure pour la plupart, doivent donc convaincre des confrères de taille supérieure de les rejoindre.

Aujourd'hui, l'Afnor délivre et contrôle la certification ATR en fonction du référentiel en 18 points élaboré entre 2004 et 2006 par les dix membres de l'association. Si Voyageurs a réussi en 2010 à remplir –"mais pas du premier coup" rappelle Jean-François Rial– toutes les conditions pour obtenir cette certification, d'autres pourraient y arriver aussi.

"C'est une question de sensibilité du dirigeant à ces questions plus que de moyens financiers à engager" considère le patron de VDM. "Chez Chamina, la certification par l'Afnor nous coûte 3.500 euros par an" illustre Lionel Bony, directeur de ce TO spécialiste de la randonnée. "Le coût annuel dépend de la taille de la structure .Au départ, pour l'ensemble de la démarche, depuis l'état des lieux jusqu'à la mise en place des process, nous avons calculé que cela représente l'équivalent de un à deux mois de salaire par employé" précise Lionel Habasque de Voyageurs du Monde.

L'association travaille depuis quelque temps avec le Seto, dans le cadre d'un comité de réflexion, à un nouveau référentiel, assoupli, modifié, adapté aux pratiques de TO plus "mainstream". "On devrait aboutir en juin" annonce, enthousiaste, Yves Godot, patron d'Atalante et ex-président d'ATR.

L'objectif est ambitieux, surtout que la conjoncture économique actuelle ne porte pas à l'optimisme. "Difficile d'investir de l'argent pour une démarche de certification en tourisme responsable quand dans le même temps on a dû licencier des personnels" reconnaît le patron de VDM.

L'arrivée de poids lourds du tourisme "comme Asia, Kuoni ou Vacances Transat" permettrait d'informer et sensibiliser davantage de voyageurs sur ces problématiques. Et c'est bien le but. Car outre la gestion des déchets et une démarche environnementale, l'association s'engage également en faveur des populations locales.

ATR se voit bien, à terme, en acteur incontournable du tourisme responsable sur le marché français (lire). D'autant que les gros TO ne seraient pas les seuls à bénéficier d'une certification allégée. Les petits producteurs et réceptifs français comme Grand Angle pourront eux aussi bientôt adhérer à un autre type de certification ATR.
Tourisme durable TripAdvisor

Auteur

  • Myriam Abergel
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