Transat AT a publié ses résultats du deuxième trimestre 2016. L’hiver 2015-2016 a été difficile pour le groupe. La filiale française diminue sa perte nette sur le semestre.
L’hiver 2015-2016 a davantage profité à sa filiale française qu’au groupe canadien Transat AT. En cause, le virus zika, une menace de grève de ses pilotes et la faiblesse du dollar canadien. Côté français, l’ouverture de Lookéa et des prix de vente plus élevés ont eu un impact positif. Et les perspectives pour l’été sont bonnes.
Des revenus en hausse
Transat France* a accru son chiffre d’affaires (+14,1%) et affiche un résultat net positif (0,4 M$) au deuxième trimestre 2016. La filiale française de Transat AT (avec Tourgreece) a augmenté de 20,2 M$ ses ‘revenus’. Grâce à « des prix de vente moyens supérieurs et l’ouverture de nouveaux clubs Lookéa ». Et malgré « la mise en place au cours de l’exercice 2015 d’une nouvelle plate-forme de réservation favorisant l’achat de sièges directement auprès d’Air Transat ».
Alors qu’au deuxième trimestre 2015, Transat France avait enregistré une perte nette de 1,7 million de dollars, cette année, l’entreprise affiche un résultat net de 0,4 M$. Une augmentation qui « découle principalement de la hausse des marges réalisées sur les produits de type circuit et forfait en particulier à Cuba et au Sénégal ».
Un meilleur semestre et un été favorable
Pour le semestre, l’augmentation du chiffre d’affaires de Transat France et Tourgreece est de 36,8M$ (14,8%). La perte nette diminue à 7,4 M€ (2,6%) comparativement 12,4 M$ (5,0%) en 2015.
Sur la saison été 2016, les perspectives sont bonnes pour Transat France. Les réservations sont en hausse : +6% sur le moyen-courrier et +10% sur le long-courrier par rapport à l’an passé à la même date, pour « des prix de vente similaires ».
‘Un hiver à oublier’ au Canada
Au niveau du groupe Transat AT, le chiffre d’affaires a progressé au deuxième trimestre (888,2 M$ contre 875,2 M$ en 2015, + 1,5%). Mais la société affiche une perte nette ajustée de 11,9 M$ par rapport à 2,7 M$ en 2015. Sur le semestre, avec des revenus stables (1,6 Md$), la perte d’exploitation ajustée s’élève à 36,7 M$ contre 15,0 millions en 2015.
Pour Jean-Marc Eustache, président de Transat AT, l’hiver 2015-2016 est ‘à oublier pour ce qui est des destinations soleil’. Et d’énumérer les difficultés rencontrées sur la période : ‘les craintes suscitées par le virus zika, une menace de grève des pilotes (de Transat), la faiblesse du dollar canadien et un ralentissement de la demande dans l’Ouest canadien’. Avec une surcapacité cet été, Transat s’attend à un été ‘inférieur’ à ceux de ces dernières années.
*Transat AT a reçu le 11 mai une offre de reprise de TUI pour sa filiale française Transat France et grecque Tourgreece. Le groupe canadien a publié le 9 juin ses résultats pour le deuxième trimestre de son exercice 2016 clos au 30 avril.