Avec 82 000 clients réalisés l'an dernier, en progression de 21 % par rapport à l'an dernier, TUI s'est trouvé sa place, prise, pax à pax, à ses concurrents.Sa légitimité gagnée, TUI veut désormais clarifier son positionnement, dans le sillage du groupe NF, qui, après avoir connu une année difficile, des secousses en interne, mais un soutien sans faille de sa maison-mère TUI AG, s'est donné une stratégie claire pour les trois prochaines années.
D'une part, TUI veut rassurer ses partenaires de la distribution, alors que le TO a décidé de vendre sa production dans les agences NF d'ici à la fin du premier semestre "aux mêmes conditions de ventes, prix, promos et moyens" précise Gilles Delaruelle DG de TUI. Le voyagiste précise donc qu'il veut "accompagner la croissance de ses partenaires" comme l'Alliance, premier revendeur, la grande distribution, qui affiche la plus forte croissance en 2006 (+ 7 %) et pèse désormais 27 % des ventes TUI en France, et le réseau "maison", Havas. D'autre part, pour devenir l'outil de référence des agents de voyages, TUI veut étoffer son stock, avec notamment une plus grande profondeur de gamme, multiplier les départs de province avec 22 villes desservies contre 13 l'an dernier et proposer enfin un site Internet professionnel. Celui-ci pourrait réaliser "15 à 20 % des ventes avant la fin de l'année" selon TUI.
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